Le professeur Didier Raoult, fervent défenseur de l’hydroxychloroquine, a réalisé 50 000 tests de dépistage au coronavirus depuis le début de l’épidémie de coronavirus. Dans son institut hospitalo-universitaire Méditerranée infection à Marseille, ce sont au total 2,5 % de la population de Marseille qui a été testée. Son conseil est de traiter le plus tôt possible la maladie pour éviter qu’elle n’évolue défavorablement, ainsi qu’il l’explique à Europe 1.
Après un premier essai, effectué sur seulement 24 patients, mais néanmoins concluant selon le professeur, le traitement à plus grande échelle a pu être mis en place après que le professeur Raoult a obtenu l’accord des autorités de santé. Aujourd’hui, il défraye la chronique, il est notamment suivi par plus de 260 000 personnes sur Twitter. Il incarne à la fois l’espoir pour de nombreuses personnes mais il est également décrié et ne fait pas l’unanimité auprès de certains scientifiques, entre autres.
Devant les portes de l’IHU, c’est un défilé de 3 000 personnes par jour, se présentant pour effectuer un test, « ce qui nous a permis de détecter 2 400 personnes infectées », explique le docteur Raoult dans une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube. Lorsque les patients sont en détresse respiratoire, le professeur précise que « ça n’est plus l’heure des antiviraux », préconisant alors de traiter le patient dès le début de la maladie.
Il ajoute : « Nous avons maintenant du recul sur un millier de personnes qui ont reçu le traitement à base d’hydroxychloroquine, associée à un antibiotique, l’azithromycine. On continue d’avoir des données qui montrent que quand on soigne les gens au début de la maladie, on évite d’avoir une évolution défavorable. »
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