Sont également ciblés les universités, les Ehpad et les personnels soignants.
Moins désagréables que l’écouvillon dans le nez, les tests salivaires de détection du Covid-19 sur les personnes sans symptômes, mais pas des tests rapides, ont reçu ce jeudi 11 février le feu vert de la Haute autorité de santé (HAS), permettant des dépistages répétés dans les écoles et les universités.
Ces tests sur prélèvement salivaires (crachats) seront analysés « en laboratoire ou dans le cadre des plateformes de dépistage organisé », a indiqué la Pr Dominique Le Guludec, présidente du Collège de la Haute Autorité de Santé test. Ce ne sont pas des tests rapides qui donnent des résultats en 40 minutes.
Avec ces tests salivaires, qui affichent des performances satisfaisantes, « nous allons multiplier les opérations collectives de dépistage, notamment en direction des établissements scolaires (…), mais également des universités », avait annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran le 4 février lors d’une conférence de presse aux côtés du Premier ministre, Jean Castex.
Dépistage répété dans les écoles, universités, Ehpad et personnels soignants
« Ces tests salivaires étaient déjà autorisés (et remboursés, ndlr) sur des personnes avec symptômes en deuxième intention, c’est-à-dire essentiellement quand le test naso-pharyngé est difficile ou mal toléré », a-t-elle rappelé. « Aujourd’hui, nous les étendons à deux autres indications », « il s’agit juste d’élargir les indications dans lesquelles il seront remboursés », a-t-elle poursuivi.
La HAS recommande de les étendre « aux personnes contact également en deuxième intention » mais « surtout au dépistage itératif (répété : ndlr) dans des populations ciblées telles que les écoles, les universités, les Ehpad, les personnels soignants », a précisé Mme Le Guludec. « Leur très bonne acceptabilité et leur bon niveau de performance sont particulièrement adaptés à ce type de dépistage, et en particulier à leur répétition » a-t-elle ajouté.
Le recueil de la salive peut se faire directement au laboratoire ou à domicile dans un tube fourni dans un kit de prélèvement, à ne pas mettre ensuite au réfrigérateur. Le délai de la remise de l’auto-prélèvement au laboratoire doit être le plus court possible et ne pas excéder 5 heures. Le prélèvement sera analysé dans la journée dans le laboratoire, a relevé le Dr Cédric Carbonneil de la HAS. Le prélèvement ne doit pas être fait dans les 30 minutes après avoir mangé, fumé ou s’être lavé les dents, a-t-il précisé avec Mme Le Guludec.
Pour les enfants de moins de six ans, qui ne savent pas forcément cracher, il y a la possibilité de recueillir la salive à l’aide d’une petite pipette, a indiqué le Dr Carbonneil, en privilégiant l’auto-prélèvement plutôt qu’au laboratoire.
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