Depuis le développement des cas de coronavirus sur le territoire français, le prix des masques de protection et des gels hydroalcooliques s’est envolé dans certains points de vente.
La Direction générale de la répression des fraudes (DGCCRF) va enquêter sur les fortes augmentations des prix de vente des gels hydroalcooliques et des masques de protection constatées depuis l’apparition de l’épidémie de coronavirus en France, a annoncé mardi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire.
« Nous n’accepterons pas la moindre spéculation » sur l’épidémie de coronavirus », a déclaré le ministre à l’issue d’une rencontre avec les représentants des entreprises à Bercy, affirmant que des doublements ou triplements de prix ont été constatés ces derniers jours.
Des stocks épuisés
Depuis le développement des cas de coronavirus sur le territoire français, les Français se sont rués sur les masques de protection et les gels hydroalcooliques, et les prix de ces produits se sont envolés dans certains points de vente, qui sont par ailleurs en rupture de stock par endroit.
À l’issue de cette enquête, si des irrégularités sont constatées, le gouvernement a la possibilité de décider d’encadrer le prix de vente des masques, a indiqué le ministre. « Je tiens prêt un projet de décret » permettant cet encadrement des prix, a-t-il affirmé.
« Un énorme producteur français de gel hydroalcoolique »
Invité sur BFMTV ce mardi, Olivier Véran ministre de la santé a déclaré : « Nous avons un énorme producteur français de gel hydroalcoolique (le laboratoire Gilbert, du groupe Batteur basé dans le Calvados et le Finistère, ndrl) qui est capable de faire face à la demande. Les Français qui ont besoin d’acheter du gel hydroalcoolique vont en trouver dans les pharmacies ».
« Je demande que le prix du gel ne soit pas multiplié par le contexte. Il l’est parfois et ce n’est pas acceptable », a conclu Olivier Véran
M. Véran a ajouté avoir toujours un flacon de gel hydroalcolique sur lui.
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