Le ministère brésilien de la Santé a annoncé le 25 mai qu’il maintiendrait sa recommandation d’utiliser l’hydroxychloroquine pour traiter le nouveau coronavirus, malgré la décision de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de suspendre temporairement les essais cliniques avec ce médicament.
« Nous restons très calmes et sereins, et il n’y aura aucune modification » dans nos consignes, a déclaré Mayra Pinheiro, secrétaire à la gestion du travail et à l’éducation sanitaire, lors d’une conférence de presse à Brasilia, la capitale.
Le ministère de la Santé du Brésil, le pays le plus durement touché par le virus du PCC en Amérique latine, a publié la semaine dernière un document qui étendait les recommandations d’utilisation de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine y compris aux cas bénins de Covid-19.
Connu communément comme le nouveau coronavirus et responsable de la maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19, le virus du PCC s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.
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— CNEWS (@CNEWS) May 26, 2020
« CORONAVIRUS : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR »
Le Brésil est le pays le plus touché d’Amérique latine
Cette décision a déclenché une vague de critiques dans la communauté scientifique brésilienne. L’OMS a annoncé le lundi 25 mai avoir suspendu « temporairement » les essais cliniques avec l’hydroxychloroquine après la publication d’une étude la veille dans la revue médicale The Lancet jugeant inefficace le recours à la chloroquine ou à ses dérivés comme l’hydroxychloroquine contre le Covid-19. Le grand défenseur de ce traitement en France, le Professeur Didier Raoult, directeur de l’IHU Méditerranée Infection à Marseille a jugé « foireuse » cette étude réalisée « par des gens qui n’ont pas vu de patients ».
Avec plus de 363 200 cas et plus de 22 660 morts, selon les derniers bilans officiels, le Brésil (210 millions d’habitants) est le pays le plus touché par la pandémie en Amérique latine et le deuxième dans le monde derrière les États-Unis en nombre de cas confirmés.
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