Ce membre d’équipage assure qu’entre le 13 et le 16 mars, le commandant du porte-avions aurait proposé d’interrompre la mission du porte-avions français en escale à Brest, ce qui aurait été refusé par le ministère des Armées.
Sous couvert d’anonymat, un membre de l’équipage testé positif a déclaré auprès de France Bleu que l’armée avait « joué avec notre santé, notre vie » et que « les mesures barrières étaient difficiles à respecter à bord du porte-avions ». Il assure qu’entre le 13 et 16 mars, le commandant du porte-avions aurait proposé d’interrompre la mission du porte-avions français en escale à Brest, car selon lui plusieurs marins présentaient déjà les symptômes du coronavirus. D’après ce marin, cette proposition aurait été refusée par le ministère des Armées. « Nous aurions dû rester à Brest… Tout ça manque de transparence », confie-t-il.
Près de 670 marins, sur les 1 767 membres d’équipage, ont été testés positifs au virus du PCC depuis son retour anticipé en France dimanche. Un bilan temporaire, encore amené à gonfler.
Le virus du PCC, connu communément comme le nouveau coronavirus, s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.
« CORONAVIRUS : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR »
Des enquêtes en cours
Cette thèse a été démentie le jeudi 16 avril par le médecin référent pour la force d’action navale, Laurent-Melchior Martinez. « Ce qui est remonté, c’est qu’il n’y avait pas de symptômes de Covid qui est remonté jusqu’au service de santé à l’escale de Brest », a assuré le médecin militaire devant la presse.
Sur RTL, le porte-parole de la marine nationale, le capitaine de vaisseau Eric Lavault a également répondu. « Très officiellement, je déments cette information. Elle est erronée ». « Il faut que les gens comprennent qu’il est hors de question de mettre en danger un équipage », ajoutant que « le cœur du système de combat d’un navire, c’est son équipage. Donc, c’est le bien le plus précieux ».
Sollicité à ce sujet, le ministère a répondu que « le chef d’état-major de la Marine a ordonné une enquête de commandement afin de tirer tous les enseignements de la gestion de l’épidémie au sein du groupe aéronaval et pour faire toute la lumière sur les conditions de propagation du virus à bord du porte-avions ».
De son côté, Christine Ribbe, porte-parole de la préfecture maritime de Méditerranée a assuré que « des enquêtes sont en cours » et qu’« il faut attendre le résultat ».
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