Invité de la radio RTL ce mardi 25 février 2020, le ministre de la Santé est revenu sur la question de la pandémie de coronavirus dans le monde.
L’épidémie de coronavirus « est à nos portes », a assuré le ministre de la Santé Olivier Véran sur RTL, tout en répétant qu’il n’y avait « plus aujourd’hui de malade en circulation en France ». « Nous avons beaucoup d’alertes. C’est tout à fait normal car l’épidémie est à nos portes. Nous nous préparons, nous préparons l’ensemble des dispositifs de veille sanitaire et d’intervention, en ville comme à l’hôpital, dans l’hypothèse où l’épidémie viendrait », a affirmé M. Véran.
« L’épidémie », a-t-il expliqué, « c’est quand vous dites : le virus circule on n’arrivera pas à l’enrayer, c’est quand vous dites : on n’identifie pas tous les malades… ». « Là, nous sommes au stade avant l’épidémie », a-t-il dit.
« On ne ferme pas les frontières car ça n’aurait pas de sens »
En Italie, a fait remarquer M. Véran, « il y a deux localisations géographiques au sein desquelles on trouve la quasi totalité des malades aujourd’hui. Il n’y a pas de trace de virus circulant en dehors de ces zones ». Ainsi, a-t-il poursuivi, « à Rome, il n’y a pas aujourd’hui de malade, ce n’est pas une zone qui est considérée en situation d’alerte sanitaire ». « On ne ferme pas les frontières car ça n’aurait pas de sens. À ce stade, il n’y a pas lieu d’envisager la fermeture des frontières », a par ailleurs indiqué M. Véran.
La France, l’un des pays les mieux préparés dans le monde
En octobre 2019, d’après Le Figaro, un rapport d’experts indépendants portant sur l’état de préparation aux épidémies de l’Hexagone, avait classé la France à la 11e place des pays les mieux préparés dans le monde pour faire face à une pandémie, avec un score de 60,9 sur 100. Ce score, appelé index GHS (The Global Health Security), a été créé par deux organisations non gouvernementales, la Nuclear Threat Initiative (NTI) et le Johns Hopkins Center for Health Security, avec la collaboration de l’équipe d’intelligence économique de The Economist. Plusieurs fondations ont également contribué au projet.
Le ministre de la Santé doit rencontrer ses collègues européens à Rome ce mardi 25 février.
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