Deux nouveaux cas de parlementaires contaminés par le coronavirus, probablement à l’Assemblée nationale.
La députée PS de la Sarthe Sylvie Tolmont et le député LREM du Val-d’Oise Guillaume Vuilletet sont les deux nouveaux cas de parlementaires contaminés par le coronavirus. Ils l’ont probablement été à l’Assemblée nationale. Ils se portent bien, ont-ils indiqué ce lundi 9 mars à l’agence France Presse (AFP).
« Je suis hospitalisée au Mans depuis samedi, mais tous les signaux me concernant sont au vert », a expliqué Mme Tolmont, qui a ressenti de la fièvre, « pas extrêmement forte », jeudi soir.
La socialiste de 57 ans, membre de la commission des Affaires culturelles, était encore à l’Assemblée jusqu’à jeudi avant de rentrer au Mans pour un dîner dans la soirée. « J’ai fait le nécessaire pour que toutes les personnes avec lesquelles j’ai été en contact soient informées », ajoute-t-elle.
Contaminé à la buvette au Palais Bourbon
Guillaume Vuilletet (LREM), 52 ans, a eu de son côté « une poussée de fièvre vendredi soir ». « On m’a envoyé un véhicule du Samu et j’ai été dépisté à la Pitié-Salpêtrière », a-t-il détaillé, en précisant qu’il se porte bien. Il est confiné à domicile. « Pendant cette période, je continuerai mon activité de façon digitale, comme des milliers d’autres Français », a-t-il souligné sur sa page Facebook.
M. Vuilletet est membre de la commission des Lois à l’Assemblée, où il était présent jusqu’à vendredi. Il est par ailleurs candidat sur une liste pour les municipales à Méry-sur-Oise, village foyer du coronavirus. Mais il pense avoir attrapé le virus à la buvette des députés, au Palais Bourbon.
Quatre députés contaminés
Après le député du Haut-Rhin Jean-Luc Reitzer (LR) qui est à ce jour toujours en réanimation et l’élue de Haute-Garonne Élisabeth Toutut-Picard (LREM), deux nouveaux cas de coronavirus parmi les députés avaient été rapportés dimanche par l’ARS Ile-de-France dans son bilan de suivi quotidien.
L’Assemblée nationale a pris une série de mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en incitant à favoriser le télétravail.
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