Les représentants du médico-social (Ehpad, aide à domicile…) seront réunis mardi matin à leur demande au ministère de la Santé.
Du fait de la vulnérabilité des personnes âgées, les Ehpad renforcent chaque jour leurs mesures de précaution « pour faire barrage à l’entrée du coronavirus ». Leurs représentants seront reçus mardi au ministère de la Santé pour discuter du protocole à suivre en cas de contamination.
Dans une résidence parisienne, les proches de la centaine de personnes âgées qui y sont accueillies ont ainsi reçu trois notes d’information depuis vendredi, chaque jour un peu plus restrictives sur les conditions de visite. Depuis dimanche, les visiteurs doivent accepter une prise de température frontale et se voient refuser l’accès en cas de fièvre. Il ont l’obligation de se frictionner les mains avec un gel hydro-alcoolique à l’entrée, de porter un masque chirurgical en cas de toux et de signer le registre des entrées et sorties.
Les horaires de visite sont restreints. On leur demande également de ne pas embrasser leur proche, ni de lui serrer la main, ainsi que de ne pas l’emmener à l’extérieur de l’établissement. Et plus généralement de « vérifier par téléphone que les visites sont toujours autorisées ».
Des milliers de décès par la grippe classique
Ces « mesures-barrière » se généralisent dans les 7 000 établissements accueillant des personnes âgées car « l’enjeu est de bloquer l’entrée du virus à l’Ehpad », résume Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du Syndicat national des établissements et résidences privés pour Personnes Âgées (Synerpa).
Les Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) ont l’habitude de gérer des maladies infectieuses, confrontées chaque année à la grippe classique qui est pour l’instant « autrement plus impactante » avec ses milliers de décès, rappelle Pascal Champvert, président de l’AD-PA, association de directeurs de maisons de retraite et de structures d’aide à domicile.
Les acteurs du médico-social (Ehpad, aide à domicile, etc.) seront réunis mardi matin à leur demande au ministère de la Santé.
« Il faut qu’on ait un protocole clair à appliquer » en cas de suspicion, demande Mme Arnaiz-Maumé.
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