Les habitants de ces communes ont par ailleurs été invités à limiter leurs déplacements. Les rassemblements (marchés, messes…) y sont interdits.
En raison du coronavirus, les établissements scolaires et périscolaires resteront fermés à compter de ce lundi 2 mars et jusqu’au 14 mars inclus dans neuf communes de l’Oise, dont Creil et son agglomération et Crépy-en-Valois, selon l’arrêté préfectoral publié dimanche soir.
#coronavirus #covid19 #Oise ℹ️ Arrêté du 1er mars 2020 portant fermeture des établissements scolaires et périscolaires dans les communes de Creil, Nogent-sur-Oise, Montataire, Villers-Saint-Paul, Crépy-en-Valois, Vaumoise, Lagny-le-Sec, Lamorlaye et Lacroix-Saint-Ouen. pic.twitter.com/fXYMZOvO6i
— Préfet de l’Oise (@Prefet60) March 1, 2020
Un chauffeur de la base militaire de Creil en « état grave »
Sont ainsi concernés les établissements de Crépy-en-Valois -dont un enseignant de 60 ans du collège Jean de La Fontaine est le premier Français contaminé par le Covid-19 à avoir succombé- et de Vaumoise, où cet homme résidait et était conseiller municipal, selon cet arrêté signé conjointement par le préfet de l’Oise, Louis Le Franc, et la rectrice de l’académie d’Amiens, Stéphanie Dameron.
La mesure touche aussi la petite ville de La Croix Saint-Ouen, proche de Compiègne, où habite le deuxième habitant de l’Oise à avoir été diagnostiqué victime de la maladie. Ce dernier est actuellement hospitalisé à Amiens dans un « état grave ». Les autres villes sont Creil et des communes avoisinantes (Montataire, Nogent-sur-Oise, Villers-Saint-Paul) ainsi que Lamorlaye, limitrophe du Val d’Oise, et Lagny-le-Sec, limitrophe de Seine-et-Marne.
Le quinquagénaire hospitalisé à Amiens est un civil travaillant comme chauffeur sur la base militaire de Creil, dont plusieurs autres personnels sont contaminés.
Limiter les déplacements
L’arrêté souligne que ces neuf communes « comprennent des cas biologiquement confirmés et potentiellement liés entre eux de personnes affectées par l’épidémie » et « doivent donc faire l’objet de mesures restrictives spécifiques ». « Les élèves domiciliés dans ces communes, s’ils sont scolarisés dans une autre commune, sont invités à ne pas se rendre dans leur établissement », demande dimanche soir le conseil régional, annonçant que les « services de transport scolaire desservant les établissements de ces communes (ciblées par l’arrêté) ne seront pas réalisés ». « Les autres services des lignes régulières seront assurés, mais certaines correspondances ne pourront pas être assurées », ajoute la Région dans un communiqué.
Depuis samedi 28 février, les habitants de ces communes ont par ailleurs été invités à limiter leurs déplacements. Les rassemblements (marchés, messes…) y sont interdits.
Le maire de Crépy-en-Valois contaminé
Le maire de Crépy-en-Valois, Bruno Fortier, est contaminé et doit rester chez lui, n’ayant « pas beaucoup de symptômes », selon son directeur général des services Jérôme Pin, à qui il devrait être demandé, comme aux autre personnes ayant été en contact rapproché de l’édile, de rester chez soi pendant 14 jours. Une conseillère municipale d’une soixantaine d’années également contaminée va être hospitalisée.
Selon M. Pin, la mairie sera fermée lundi, les salles de sports ont été fermées dès dimanche et le cinéma de la commune a été autorisé à rester ouvert. « Je pense que beaucoup de cas vont apparaître dans les jours qui viennent. Je ne suis pas hospitalisé car je ne suis pas « malade », pas de fièvre… Je suis juste porteur de ce satané virus », a écrit sur Facebook M. Fortier.
Dans la salle de restauration d’une grande chaîne, des pots de gel hydraulique étaient dimanche soir à disposition du personnel et des clients.
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