Les premiers rapatriés de Chine sont sortis vendredi, à bord de navettes, du centre de vacances du sud de la France où ils étaient placés en quarantaine.
Au total, 181 personnes qui étaient confinées à Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône), près de Marseille, depuis le 31 janvier et leur retour de Wuhan, épicentre de l’épidémie du nouveau coronavirus, doivent recouvrer leur liberté vendredi, certaines de ne pas être contaminées. Elles ont toutes reçu un « certificat de non contagiosité », a précisé un responsable de la Croix-Rouge Marc Zyltman.
Vendredi à 06H30, les premières personnes confinées ont été dirigées par la Croix-Rouge à travers le sas de sortie du centre de confinement, une grande tente blanche où ils ont enlevé leur masque et se sont lavé les mains au gel hydroalcoolique. Certains partent par leurs propres moyens, récupérés par des proches, tandis que les autres prennent place à bord de navettes pour les gares et aéroports, dont les départs doivent s’échelonner dans la matinée.
« On a le sentiment d’être enfin libre »
« C’était très dur psychologiquement », confie un des rapatriés de Wuhan au micro de BFMTV. « Mais on a été très bien pris en charge, on a le sentiment d’être enfin libre », déclare un autre Français. « Le masque au quotidien, c’est fini », se réjouit Charles, 38 ans. « On a vécu une grande aventure ensemble, un grand moment de solidarité », a indiqué Marc Zyltman, responsable de la Croix-Rouge sur le site.
D’autres personnes en état d’observation
Tous vont pouvoir reprendre librement le cours de leur vie, pour la première fois depuis leur départ de Wuhan, dans le centre de la Chine : parmi ces rapatriés, les autorités n’ont fait état d’aucune contamination au virus à l’origine de la maladie Covid-19. La ministre de la Santé Agnès Buzyn s’entretiendra avec certains d’entre eux à Carry-le-Rouet à la mi-journée.
Après le départ vendredi de ces 181 personnes, 44 restent encore confinées dans le même centre de vacances, et 113 autres à Aix-en-Provence, dans les locaux de l’École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers (Ensosp).
Une partie est arrivée à bord d’un deuxième vol, le 2 février, et leur quarantaine doit se terminer dimanche. Les 35 personnes arrivées elles le 9 février, via Londres, devront patienter jusqu’au 23 février.
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