Les syndicats dénoncent un manque de masques, de gants et de gel hydroalcoolique, un manque de sanitaires et de douches accessibles.
Les syndicats CFDT, FO et CFTC du transport routier appellent les chauffeurs à exercer « individuellement » leur droit de retrait à partir de ce lundi 30 mars en cas de « manquements » aux mesures de protection sanitaire contre le coronavirus. « Nous ne pouvons malheureusement que constater que les conditions de travail des salariés en matière de sécurité sanitaire ne sont pas au rendez-vous », indiquent les trois syndicats dans un communiqué commun.
Selon les trois organisations, « le constat est récurrent de jour en jour », avec un « manque de masques, gants et gel hydroalcoolique », un « manque de sanitaires et douches » accessibles, des services de restauration « pas assez répandus » et des « clients ne respectant pas les conducteurs à la juste mesure ».
« Même si des efforts ont pu être consenti », admettent-ils, « cela est bien maigre au regard des risques sanitaires et cela devient de plus en plus dangereux face à cette pandémie ».
« On ne demande pas d’arrêter tout ce qui est du transport vital pour la France, c’est-à-dire les produits pharmaceutiques, les appareils médicaux »: des syndicats appellent les chauffeurs routiers à cesser le travail ce matin uniquement s’ils transportent des produits non vitaux pic.twitter.com/ENUjmqZFxd
— RMC (@RMCinfo) March 30, 2020
Plusieurs demandes urgentes
Les syndicats réclament « des dispositifs sérieusement protecteurs pour agir en « temps de guerre » ». Ils demandent notamment « l’arrêt des transports non essentiels », la « réquisition des aires de repos, stations-services, restaurants routiers » et, pour les transports sanitaires, « les mêmes protections que les urgentistes ».
La semaine dernière, FO avait, seule, lancé puis levé un appel au droit de retrait à partir du 23 mars pour les salariés du transport routier et de la logistique « non essentiels ». Le syndicat avait expliqué lever son appel après avoir obtenu une série d’engagements du gouvernement pour garantir la sécurité sanitaire des chauffeurs pendant l’épidémie du virus du PCC.
Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti Communiste Chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.