Par contre, « pour que l’immunité collective soit suffisante pour éviter une deuxième vague, il faudrait 70% de personnes immunisées », rapporte Simon Cauchemez.
Selon des estimations publiées mardi 21 avril par l’Institut Pasteur, moins de 6% des Français ont été infectés par le virus du PCC. Par contre, « pour que l’immunité collective soit suffisante pour éviter une deuxième vague, il faudrait 70% de personnes immunisées. On est très en-dessous », explique l’auteur principal de l’étude, Simon Cauchemez.
Ce qui signifie que si toutes les mesures étaient intégralement levées après le 11 mai, une deuxième vague épidémique serait inévitable. Par conséquent, « au sortir du confinement, si on veut éviter une deuxième vague importante, des mesures doivent être maintenues », ajoute-t-il.
Le virus du PCC, connu communément comme le nouveau coronavirus ou Covid-19, s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.
Ce chiffre, donné par l’institut Pasteur, situe la population française bien loin de l’« immunité collective » qui permettrait de stopper la propagation du virushttps://t.co/s6VNC95KEQ
— Les Echos (@LesEchos) April 21, 2020
« Le nombre moyen de personnes infectées par un cas est passé de 3,3 » avant le confinement « à 0,5 pendant »
Réalisée par l’Institut Pasteur en collaboration avec l’agence sanitaire Santé publique France et l’Inserm, l’étude se base sur des modélisations mathématiques et statistiques. « L’intervalle d’incertitude est important, entre 3 et 10% », note Simon Cauchemez.
Mais « que ce soit 6%, 10% ou même 20%, ça ne change pas vraiment la nature du problème, qui est que dans tous les cas, on sera très loin des 70% dont on aurait besoin pour pouvoir faire une sortie du confinement sans problème », souligne-t-il.
La faible part de population infectée est due au confinement lui-même, relève l’étude, selon laquelle « le nombre moyen de personnes infectées par un cas est passé de 3,3 » avant le confinement « à 0,5 pendant ». Le but du confinement, mesure prise par de nombreux autres pays, était d’empêcher un afflux massif de patients au même moment, qui aurait dépassé les capacités du système hospitalier.
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Les hommes les plus touchés
Par ailleurs, l’étude estime que 0,5% des personnes infectées meurent. « La létalité varie avec l’âge et le sexe », commente M. Cauchemez. « Les hommes sont bien plus à risque de décéder lorsqu’ils sont infectés que les femmes (ils ont un risque 50% supérieur aux femmes) et ce différentiel augmente avec l’âge », poursuit-il. Ainsi, le taux de décès est de 13% chez les hommes de plus de 80 ans.
Enfin, ces travaux montrent que le risque d’hospitalisation est de 2,6% pour les personnes ayant été infectées. Il augmente fortement avec l’âge pour atteindre 31% chez les hommes de plus de 80 ans.
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