Le célèbre Professeur Raoult, dans un entretien accordé à Paris Match ce jeudi 30 avril, défend bec et ongles son traitement à l’hydroxychloroquine dans la lutte contre le coronavirus. Selon lui, trouver un vaccin pour vaincre ce virus est un « un défi idiot ».
Ainsi que le rapporte l’hebdomadaire, Didier Raoult se montre plus que sceptique concernant la recherche d’un vaccin et il s’en explique. « Trouver un vaccin pour une maladie qui n’est pas immunisante… c’est même un défi idiot. Près de 30 milliards de dollars ont été dépensés pour celui contre le VIH, voyez le résultat ! (…) Il est déjà difficile de vacciner correctement contre la grippe, alors contre un nouveau virus… Honnêtement la chance qu’un vaccin pour une maladie émergente devienne un outil de santé publique est proche de zéro », explique-t-il à Paris Match.
Pour l’infectiologue de l’IHU Méditerranée Infection à Marseille, « l’hydroxychloroquine est le traitement de référence pour les pneumopathies [infections du système respiratoire]. Un Américain sur huit en prend une fois par an ! Une étude internationale sur la sécurité du traitement hydroxychloroquine, bientôt publiée, démontre la fiabilité de cette molécule ».
De plus, la chloroquine est également utilisée dans certains pays d’Afrique (Bénin, Cameron, Burkina Faso et Sénégal). En effet, le professeur Raoult précise à BFMTV lors d’un interview diffusé également ce jeudi 30 avril que « le monde des pauvres, des moins riches du Sud qui ont utilisé la chloroquine, ensuite l’hydroxychloroquine, et l’azithromycine, comme on a fait nous, d’une manière massive, et qui ont des taux de mortalité très bas ».
« Quant à l’azithromycine, il est le médicament le plus prescrit au monde après l’aspirine… Ce traitement est bête comme chou, c’est pour ça qu’il irrite », rappelle Didier Raoult à Paris Match. Il revient également sur son départ du conseil scientifique, créé par Emmanuel Macron. Selon le Pr Raoult, « Ces personnes ne savaient pas de quoi elles parlaient ! ».
CORONAVIRUS : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR
Il déclare encore : « On ne peut pas mener une guerre avec des gens consensuels. Le consensus, c’est Pétain. Insupportable. […] Il fallait faire plaisir, représenter l’Institut Pasteur, l’Inserm, etc. Il n’y a rien de fiable scientifiquement là-dedans. […] En 2003, j’ai écrit un rapport sur les risques épidémiques, tiré de mes observations sur la réaction chinoise face à l’épidémie du Sras. Ici, en vingt ans, ils n’ont rien appris. Résultat, personne ne sait tester le coronavirus. Cela, Emmanuel Macron le sait très bien. »
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