Confiné pendant plusieurs jours, un père de famille est revenu sur les symptômes de la maladie et sur sa guérison dans plusieurs médias la semaine dernière.
Infecté mi-février pendant le grand rassemblement évangéliste organisé à Mulhouse (Haut-Rhin), Josué Peterschmitt a été confiné à son domicile pendant quatorze jours en compagnie de son épouse et de leurs deux petites filles de six ans et de quatre ans et demi, également contaminées par le Covid-19.
« J’ai eu les premiers symptômes le 24 février. Je sortais d’une semaine de jeûne et de prière à l’église et je pensais que mon état de fatigue était lié à ça. Ça s’est aggravé, j’ai été en arrêt maladie une semaine et puis on a su que des cas étaient liés à l’église. J’ai appelé le 15 et j’ai été testé positif ainsi que ma famille », a expliqué le jeune homme aux journalistes de L’Alsace.
Sur les ondes de RTL, le menuisier de 31 ans domicilié à Kingersheim (Haut-Rhin) a livré un témoignage rassurant.
« J’avais une toux, j’avais de très, très grosses courbatures, j’avais très mal au-dessus des yeux, j’avais du mal à tourner mes yeux à droite et à gauche. J’étais pendant trois, voire quatre jours alité avec une très grosse fièvre, je n’arrivais pas à me lever. En fait, si je n’avais pas eu le coronavirus, ça aurait été une grippe comme je ne l’ai jamais eue », a expliqué le trentenaire.
« Les symptômes sont partis très progressivement. J’ai retrouvé vraiment toutes mes facultés, toute ma forme, je dirais environ deux, voire trois jours avant la fin de mon confinement », poursuit José Peterschmitt.
Josué, guéri du coronavirus, livre un témoignage très rassurant sur les effets de la maladie dans #TPMP
— C8 (@C8TV) March 12, 2020
Considéré comme guéri par un médecin, il a été autorisé à sortir de chez lui le lundi 9 mars et devait reprendre son travail le jeudi 12 mars.
« Ce qui est important, c’est qu’on va très bien, la plupart autour de nous vont très bien. Il y a des nouveau-nés qui ont été testés positifs et qui vont très bien aussi. Certains sont encore hospitalisés, on pense à eux », conclut le menuisier dans les colonnes de L’Alsace.
« Je pense que c’est important que les Françaises et les Français entendent des personnes guéries, ce qui permettra de démontrer l’importance des formes bénignes, mais aussi la capacité de notre système de santé à prendre en charge les personnes malades de façon optimale », expliquait Jérôme Salomon, le directeur général de la Santé, le mardi 10 mars.
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