Confiné pendant quatorze jours à son domicile, un Alsacien a enfin pu sortir de chez lui après avoir été déclaré guéri.
Alors que l’épidémie du Covid-19 continue sa progression en France, un trentenaire alsacien ayant guéri de la maladie s’est confié au micro d’Europe 1.
Après avoir passé quatorze jours confiné chez lui en compagnie de son épouse et de leur petite fille de huit mois, ce père de famille a décidé de faire part de son expérience afin de rassurer les personnes alarmées par la propagation de l’épidémie.
Interrogé par Mattieu Belliard, le trentenaire a expliqué qu’il avait probablement contracté le virus via une personne de son entourage ayant été dépistée.
« Nous avons tout de suite appelé le Samu car nous avions eu un contact direct avec cette personne. Nous avons alors pensé que nous étions peut-être porteurs nous aussi. Pour éviter de contaminer les gens qui nous entourent, nous avons décidé de nous faire tout de suite dépister, ma femme, ma petite fille et moi-même. »
Dépistée dès le lendemain par le personnel des urgences pédiatriques de Strasbourg, la famille apprend que les trois tests sont positifs.
La famille a pu compter sur la solidarité de ses voisins
Si le couple n’a pas eu d’inquiétude vis-à-vis de son propre état de santé, il s’est davantage soucié de celui de sa petite fille de huit mois. « On ne savait pas comment les enfants réagissaient. Elle n’a pas présenté de symptômes alarmants », raconte le trentenaire.
« Je n’ai ressenti qu’un état grippal, avec une légère fièvre, qui passait très bien avec un doliprane toutes les six heures, et de légères quintes de toux. Idem pour mon épouse qui n’a pas non plus présenté de symptômes alarmants : une légère fièvre et quelques quintes de toux, rien de bien méchant », précise l’Alsacien.
Si la famille avait « eu la chance de pouvoir faire des courses » la veille de son confinement et a été en mesure de tenir avec ses réserves, elle a également pu compter sur la solidarité de ses voisins qui n’ont pas hésité à déposer quelques victuailles sur son palier.
« Le voisinage s’est montré très solidaire, nous a amené du pain, des œufs, de la crème fraîche », souligne le père de famille.
Désormais guérie, la famille se réjouit de pouvoir se promener à l’air libre : « On reprend ses petites habitudes. On ne se rend pas compte à quel point elles font du bien. »
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