Ce masque à usage unique est préconisé pour un port de 4H. Il a été développé en partenariat avec des chercheurs de l’université et du CHU de Lille, de l’Inserm et du CNRS.
Le 16 février, la société BioSerenity, fabricant de masques pour Santé Publique France, a annoncé avoir mis au point un masque présenté comme le premier à la fois « filtrant et décontaminant » face au virus du Covid-19 causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois), en utilisant une couche textile « tueuse » de virus.
Ce masque, certifié CE pour sa version FFP et en attente de cette certification le 22 février pour sa version chirurgicale, « a la capacité de bloquer et tuer les virus » aérosolisés, a affirmé lors d’une conférence de presse le directeur général de BioSerenity, Marc Frouin. De quoi selon lui, faire la différence avec d’autres modèles développés de masques virucides, « beaucoup d’annonces de choses qui nous semblent superficielles au niveau des critères ».
Découvrez les différentes couches du masque CIDALTEX® de @BioSerenity en vidéo/3D #masques #virus #covid #covid19 #CIDALTEX #Bioserenity #FFP #Médical pic.twitter.com/qS4Z4Suqou
— Sérénité Protection ? ?? (@SereniteProtect) February 16, 2021
Efficace aussi sur les variants
Il intègre dans ses quatre couches une couche filtrante rendue bactéricide et virucide par un « principe physique et un principe chimique de blocage » via l’utilisation de deux molécules, la cyclodextrine et l’ammonium quaternaire, a expliqué Gaetan Gerber, du pole R&D de BioSerenity.
Les études menées ont montré une réduction du virus de 99.9% en moins de 5 minutes, et de 99.96% en moins de 2 heures, selon le professeur de la faculté de Pharmacie de Lille et chercheur à l’Inserm, Nicolas Blanchemain. Ce dispositif « fonctionnera sur les variants », a-t-il assuré.
« Made in France » et fabriqués dans une usine à Troyes, ces masques « Cidaltex® » représentent aussi un déchet à risque réduit de contamination virale, leurs propriétés permettant « de les décontaminer » eux-mêmes, selon leurs concepteurs.
1,49 euros pour le masque FFP et 0,44 euro pour la version chirurgicale
Disponible à la commande dès ce mardi pour sa version FFP et le 22 février pour sa version chirurgicale, ce dispositif médical, à usage unique et préconisé pour un port de 4H, a été développé en partenariat avec des chercheurs de l’université et du CHU de Lille, de l’Inserm et du CNRS. Avec une actuelle capacité de production d’un million de masques, BioSerenity affiche des tarifs de 1,49 euro pour le masque FPP et de 0,44 euro pour la version chirurgicale pour la vente au public, qui doit intervenir progressivement après une distribution prioritaire aux soignants.
Jeune entreprise innovante créée en 2014 pour « accompagner la médecine connectée », BioSerenity compte désormais 650 collaborateurs et un chiffre d’affaires de plus de 65 M€ en 2020.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.