Un homme SDF qui servait d’auxiliaire de vie à quinquagénaire handicapé, va être présenté mardi à un juge d’instruction en vue de sa mise en examen pour meurtre aggravé après qu’il se soit mis en cause. Un corps démembré avait été retrouvé sous le pont d’Austerlitz à Paris.
Le parquet a rappelé que cet homme « qui s’est auto-incriminé a été entendu en garde à vue par les enquêteurs de la brigade criminelle ».
« À l’issue de celle-ci, il sera présenté ce mardi à un juge d’instruction. Le parquet demande sa mise en examen pour meurtre d’une personne vulnérable (crime faisant encourir la réclusion à perpétuité) et atteinte à l’intégrité d’un cadavre (délit faisant encourir un an de prison et 15 000 euros d’amende), ainsi que sa détention provisoire », a précisé le ministère public.
« Coup de sang »
Le Parisien précise que le suspect, « Moussa », est un SDF engagé comme auxiliaire de vie par Olivier, un homme tétraplégique de 56 ans, après maints essais infructueux. Tout se passait bien jusqu’au « coup de sang » évoqué par le quotidien parisien. Après avoir tué son « patron » à mains nues, le suspect a laissé le cadavre sous le lit durant presque deux mois jusqu’à ce que l’odeur insupportable ne l’oblige à agir. Le corps découpé à la scie et transporté dans une valise déposée le samedi 11 mai au soir, sous le pont d’Austerlitz à Paris. Puis, il y aurait mis le feu. Il se serait dénoncé le lendemain matin à la police.
Le corps démembré a été retrouvé dans la nuit de samedi à dimanche sous le pont d’Austerlitz à Paris par des pompiers venus éteindre un feu de poubelles.
Les policiers qui prennent les dires du suspect de 34 ans très au sérieux, sont en train de vérifier ses déclarations afin de déterminer s’il est bien à l’origine de ce meurtre, selon Europe 1.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.