Jeudi 12 janvier, à Chéniers dans la Creuse, le corps d’un octogénaire a été retrouvé à son domicile, six mois après sa mort. L’homme, originaire des Pays-Bas, ne sortait quasiment jamais de chez lui et était en mauvais termes avec sa famille.
Installé dans la commune de Chéniers depuis quelques années, le corps d’un homme de 85 ans a été retrouvé six mois après son décès à son domicile. Selon son voisinage, l’homme, originaire des Pays-Bas, parlait peu et sortait peu. Situé juste au-dessus de la mairie, son logement ne recevait quasiment pas de visite.
D’après France bleu, il s’agissait d’un homme très solitaire et en mauvais termes avec sa famille, il était également peu entouré d’amis. Ayant appris la triste nouvelle, l’épicière du village a confié : « ll venait, il payait, il repartait. Il ne parlait pas français et ne cherchait pas à communiquer. Comme il était locataire, on s’est dit qu’il était peut-être reparti dans son pays. C’est triste de mourir tout seul, surtout à la campagne ».
L’année dernière déjà, la mairie avait appelé les pompiers afin de vérifier que tout allait bien. En effet, l’homme ne répondait jamais lorsque l’on frappait à sa porte, ce qui avait fini par inquiéter les habitants. Sur place, les secours ont dû s’introduire de force chez lui, pour finalement découvrir que tout allait bien. L’homme était simplement devant sa télé.
Malheureusement, à la date du jeudi 12 janvier 2023, les secours l’ont cette fois retrouvé décédé.
Un octogénaire retrouvé mort chez lui six mois après son décès à Chéniers en Creuse https://t.co/GQjgSFN4o2
— MDOLIVIER (@22MDOLIVIER23) January 23, 2023
Depuis, la mairie déplore que la trésorerie ne l’ait pas averti d’un problème plus tôt. En effet, l’homme ne payait plus son loyer depuis l’été dernier, a rapporté Midi-Libre.
Du côté des voisins, personne non plus ne se doutait de rien. De même, aucune odeur particulière n’a été sentie. « C’est tellement affreux, six mois après, vous imaginez ? » a confié une habitante.
Selon Claude Auger, l’adjoint au maire, « ça nous est arrivé de retrouver des personnes décédées, mais maximum 72 heures après. Il y avait toujours un voisin ou une connaissance pour nous alerter ».
« C’est le décès d’une personne seule et oubliée. C’est toute la tristesse des personnes qui ont coupé les ponts non seulement avec le voisinage mais aussi avec leur famille. En même temps, c’est aussi un drame de société, pourquoi on ne s’est pas dit : ‘tiens, on va y aller plus souvent’ ? » a-t-il conclu.
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