Un corps sain, un esprit robuste et une vie riche, sans médicaments !

septembre 8, 2016 10:58, Last Updated: septembre 11, 2016 11:57
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Dans l’histoire de la commercialisation des médicaments, le Prozac occupe le rang de superstar. Lorsque cette pilule a été homologuée pour le traitement de la dépression il y a plus de 25 ans, ce n’était pas seulement la question du marketing d’un nouveau médicament, c’était la promotion d’un nouvel état d’esprit.

La philosophie du traitement justifiant le Prozac et les nombreux autres stabilisateurs de l’humeur qui ont suivi, est que la dépression et l’anxiété sont causées par un déséquilibre chimique dans le cerveau. Suivre un traitement à base de la pilule appropriée (ou d’une combinaison de pilules) vous garantit de corriger chimiquement votre dysfonctionnement spécifique et les symptômes disparaîtront à coup sûr.

C’est du moins ce que les experts croyaient. Si les psychiatres, les institutions et les firmes pharmaceutiques ont assuré au public que l’efficacité de ces médicaments étaient scientifiquement prouvée, pour modifier la chimie du cerveau, la théorie n’a jamais été corroborée et les études qui ont servi de garantie sont maintenant considérées comme profondément biaisées. En fait, les recherches ont montré que ces médicaments risquaient d’aggraver l’anxiété et la dépression au fil du temps et pouvaient créer une dépendance plus forte que celles des opiacés.

(Photographee.eu/Shutterstock)

En dépit des preuves croissantes de leurs risques, ces médicaments règnent encore en mètre étalon des soins de la santé mentale. D’après les centres de contrôle des maladies, près de 10 % des américains de plus de 12 ans prennent des antidépresseurs.

La majorité de ces prescriptions ciblent les femmes. Les femmes sont deux fois et demie plus susceptibles de prendre des antidépresseurs que les hommes et une femme sur quatre dans la quarantaine et la cinquantaine suit un traitement contre la dépression.

Dr Kelly Brogan, psychiatre, s’oppose audacieusement à cette tendance. En lieu et place des pilules, les patients qui viennent à la clinique du docteur Brogan à Manhattan reçoivent en guise de prescription, des changements d’alimentation, des programmes de désintoxication et même de la méditation.

Ces méthodes peuvent sembler incongrues provenant d’une diplômée du MIT et de Cornell, mais le docteur Brogan recherche la remise en question du paradigme dominant.

Certaines études récentes indiquent par exemple que la dépression peut-être causée par une mauvaise alimentation, un manque d’exercice et un stress tenace — rien à voir avec une chimie défectueuse du cerveau. Avec ces recherches, la dépression rejoint le rang des autres maladies chroniques comme le cancer et le diabète, qui sont souvent liés aux excès de la vie moderne.

D’après le docteur Brogan, cette nouvelle approche va au-delà de nos modèles archaïques de la maladie et révèle notre lien profond avec le monde naturel.

« La médecine conventionnelle est dominée par l’idée qu’il faut identifier l’ennemi, souvent tapis au sein de son propre corps, puis l’affronter et le vaincre », fait remarquer Brogan. « Mais ces 15 dernières années, beaucoup de sciences élégantes sont arrivées et elles mettent à mal les prémisses même de ce point de vue ».

« Le microbiome, par exemple, a changé toute l’approche de la médecine, parce que nous ne pouvons plus voir les germes comme totalement nuisibles. Nous ne pensons plus aucun organe comme fonctionnant indépendamment du reste du collectif. Ce monde collectif étend sa toile dans toute la nature elle-même », explique-t-elle.

Dans son nouveau livre, « A Mind of Your Own: The Truth About Depression and How Women Can Heal Their Bodies to Reclaim Their Lives » (Votre propre esprit : La vérité sur la dépression et comment les femmes peuvent soigner leur corps pour reconquérir leur vie), le docteur Kelly Brogan montre qu’en traitant l’inflammation et le dysfonctionnement du système immunitaire dans le corps, on peut vraiment guérir l’esprit.

Le docteur Kelly Brogan.

Epoch Times s’est entretenu avec Brogan pour comprendre les raisons de sa rupture d’avec le modèle de traitement conventionnel et les dangers des médicaments psychiatriques, que les médecins exposent rarement à leurs patients. Brogan est diplômée en psychiatrie, en médecine psychosomatique et en médecine holistique intégrative. Ses réponses ont été retravaillées pour plus de clarté et de concision.

Epoch Times : Vous avez dans le passé fortement adhéré au modèle classique des soins. Qu’est-ce qui vous a convaincu qu’il y avait une meilleure approche?

Dr Brogan : La plupart des médecins se défilent pour ainsi dire, en raison de leur propre expérience de santé. Je suis fermement convaincue que personne ne change sa vision des choses uniquement sur la base d’informations qu’il reçoit. J’adhérais totalement à l’approche classique. Je me disais que si je travaillais suffisamment j’allais réussir. J’en avais que pour la science, Dieu n’existait pas, l’univers était sans but et aléatoire et nous étions là pour trimer. C’était ma vision générale. Je croyais terriblement à la médecine pharmaceutique.

Mais neuf mois après mon premier enfant, on m’a diagnostiqué une thyroïdite de Hashimoto, qui est une maladie auto-immune de la thyroïde, post-partum, plutôt fréquente. Je savais que la médecine conventionnelle n’avait absolument rien à me proposer. Je savais que le traitement se cantonnerait en une prescription à vie. Je suis donc allée — ce qui ne me ressemble pas du tout— consulter une naturopathe. J’ai agi ainsi parce que je savais intuitivement que c’était ma seule option.

Elle m’a fait arrêté le gluten, les produits laitiers et le sucre et prescrit des compléments alimentaires et des exercices. Au bout de six mois, mon taux d’anticorps qui était extrêmement élevé, est redescendu à un niveau normal. En un an, je n’avais plus aucun problème d’hormone thyroïdienne et aucune prescription.

Cela m’a mis la puce à l’oreille. Ma formation classique, ne m’a jamais enseigné qu’une rémission était possible pour ceux qui souffraient de maladies auto-immunes. Ce concept n’y existait pas. Et on ne m’a jamais enseigné l’importance du régime alimentaire. Ce dernier était comme un aparté politiquement correct que vous jetiez sur la prescription d’un patient. J’étais sceptique au début, mais maintenant je suis devenue adepte. Pourquoi ne m’avait-on pas enseigné ces choses?

Comme la nature fait bien les choses, un de mes collègues m’a remis le livre de Robert Whitaker : « Anatomie of An Epidemic » (L’anatomie d’une épidémie). Je me souviens encore avoir pleuré dans le métro, en tournant la dernière page du livre, parce que tout mon château de cartes venait de s’écrouler devant mes yeux. Je venais de m’inscrire dans une école médicale. J’avais jusqu’à 200 000 dollars de dette et ma maladie auto-immune avait probablement été causée par le stress que je vivais. Mais j’ai tout laissé tomber, parce que je savais par expérience que l’histoire ne faisait que commencer.

Je suis donc allée sur PubMed.gov et j’y ai passé plusieurs années à lire et à faire des recherches de manière obsessionnelle. J’ai désappris tout ce que je savais— non seulement sur la psychiatrie, mais aussi sur de nombreux médicaments que je considérais jusque là comme les plus grands dons de la médecine moderne.

J’ai commencé à changer mon approche avec mes patients. Après avoir terminé le livre de Whitaker, je n’ai plus jamais prescrit de médicament à un patient. Ma pratique a pris une éthique très inhabituelle et elle continue d’être un creuset de transformation pour de nombreuses de femmes. C’est bien plus qu’aider ces femmes à sortir de leur routine de prise de médicaments ou de ne pas leur en prescrire. A bien des égards c’est comme si j’étais une sage-femme ; j’aide ces femmes à se sortir d’une expérience dont elle n’ont jamais entendu parler de la dangerosité, ni de la nécessité de la fuir. Et c’est d’une telle beauté. J’adore mon travail.

Epoch Times : Vous parlez exclusivement de santé féminine. Y a-t-il quelque chose dans la physiologie des femmes qui les disposent à la dépression et à l’anxiété?

Dr Brogan : Voilà une question bien compliquée et sa réponse aussi, parce que les femmes se voient prescrire deux fois plus d’antidépresseurs que les hommes. Et j’ai vu beaucoup de femmes commencer à prendre des antidépresseurs simplement parce que les internes étaient perdus devant la complexité des symptômes qu’elles présentaient. Les femmes sont encore mal prises en considération, elles sont pratiquement vues comme des hystériques freudiennes. En un clin d’œil, elles sont expédiées au psychiatre parce que l’interne moyen ne prend qu’environ 10 minutes de son temps pour discuter avec elles, de problèmes extrêmement complexes devant lesquels il est totalement démuni.

Mais il y a aussi un aspect physiologique. Quand je me suis intéressée de près au modèle inflammatoire de la dépression, j’ai trouvé des données montrant que dans la même situation inflammatoire que les hommes, les femmes manifestaient des symptômes comportementaux plus cliniques. Dans un même environnement inflammatoire, les femmes sont plus susceptibles de développer lesdits syndromes de la maladie. L’idée est que les symptômes de la dépression, pour une bonne partie de notre histoire évolutive, étaient en réalité adaptatifs. Ils avaient pour fonction, entre autres, de nous mettre sur arrêt afin que nous puissions récupérer.

Une partie de cette réponse inflammatoire nous rend en réalité plus sensibles aux interactions sociales. Bien qu’il nous arrête dans tous les autres domaines, il ouvre nos perceptions sociales de telle sorte que nous puissions renouer avec les personnes susceptibles de nous aider. C’est un beau et élégant modèle, non seulement pour notre physiologie, mais aussi pour notre conscience et notre spiritualité.

Ensuite, il y a la panoplie des déséquilibres hormonaux des femmes qui peuvent passer pour psychiatriques : tout ce qui va du prémenstruel, au post-partum et à la périménopause. Ces parenthèses dans la vie d’une femme n’ont rien d’une période de crise cataclysmique qui justifierait de se retrouver dans des unités psychiatriques. Elles étaient censées être des passages cérémoniels où les femmes sont guidées dans l’étape suivante par leurs aînées dans la tribu.

Nous nous sommes tellement éloignés de ce schéma, que maintenant nous voyons nos corps comme des champs de mines de dysfonctionnements. Et c’est le cas à bien des égards parce que nous pataugeons dans une soupe toxique de perturbateurs endocriniens, qui influencent négativement la capacité de notre corps à maintenir l’équilibre.

Epoch Times : Soutenir que la dépression a une fonction est un grand changement par rapport à ce que notre culture croit communément.

Dr Brogan : Au cours des dernières années j’ai fais un grand plongeon dans une expérience de spiritualité qui a profondément marquée ma pratique. On y comprend que la souffrance, la peine, la tristesse et la douleur — ces expériences humaines sont la porte d’accès à notre plus grand épanouissement personnel.

N’est-ce pas là, ce qu’il y a de plus intuitif au monde? C’est toujours à l’ombre de nos plus grands défis que nous grandissons le mieux. Mais nous avons oublié cette vérité. Nos cultures n’ont plus aucun rite initiatique de passage. Nos hommes ne vont pas dans le désert en quête de vision. Il n’y a pas d’interactions entre nos aînés et nos adolescents pour nous exposer à nos propres limites dans un cadre sécurisé.

Alors quand nous sommes confrontés à quelque chose dans notre corps, notre mental et notre esprit, qui doit être appréhendé, nous ne l’écoutons pas. Nous ignorons comment l’écouter.

Une part essentielle de mon approche est le questionnement, l’invitation, le message et les symptômes. Ça peut aller d’une indication que vous souffrez d’une carence aiguë en vitamine B12 parce que ça fait 27 ans que vous êtes végétarien et que ce régime alimentaire ne vous convient pas ! Ca peut aussi être une invitation à embrasser une nouvelle vie professionnelle, à examiner votre mariage, à vous arrêter un moment et à chercher ce qui manque à votre vie. Avec mes patients je fais le tour complet de la question, des produits cosmétiques qu’elles appliquent sur leur visage, en passant par leurs relations, leurs carrières et leur environnement familiale.

C’est une exploration d’envergure. Vous la traversez pour donner naissance à la version la plus évidente de vous-même, qui n’aurait jamais pu exister si vous aviez continué à résistez, ou avez adopté un état de zombie.

Epoch Times : Mais que dire des personnes qui déclarent se sentir mieux avec les pilules psychiatriques? Les pilules seraient donc efficaces pour certaines personnes?

Dr Brogan : Tout dépend de votre objectif, d’où l’importance comme je le dis de l’état d’esprit, de l’approche mentale. Si vous croyez, comme c’était mon cas, que le corps est intrinsèquement vicié, que c’est une machine qu’il faut bien gérer et que vous n’utilisez pas ce que l’industrie pharmaceutique nous offre, alors vous pourriez vraiment le regretter. Un malheur peut bien se produire et dans ce cas un antidépresseur peut être une bonne solution pour vous, parce que vous n’êtes pas faite pour ce rite de passage et ce processus de transformation que je préconise aujourd’hui.

Ce serait super tout ça, si les antidépresseurs n’étaient pas dangereux. Nous savons à travers la littérature que l’efficacité des antidépresseurs repose en grande partie sur l’effet placebo actif, impulsé par la publicité directe au consommateur. Nous savons que ces médicaments ont un effet chimique imprévisible qui plaît à certaines personnes sur le court terme, que ce soit l’effet sédatif ou énergisant. Il n’y a pas de différence d’avec l’alcool, qui a aussi un effet chimique et pourtant personne n’irait jusqu’à dire que son absorption va résoudre des problèmes sous-jacent. Vous ne direz pas que quelqu’un est moins anxieux après deux verres de vodka parce qu’il aurait corrigé son déséquilibre en alcool.

Tant que nous plaçons correctement les choses dans leur contexte et que vous aimez malgré tout l’effet chimique de ce médicament psychiatrique et qu’il vous convient, c’est votre choix. Là où je m’oppose à cette approche cavalière est que je ne suis pas convaincue que les patients sont suffisamment consentants sur les effets à long terme, l’accoutumance naturelle à ces médicaments. Ils ne sont sûrement pas consentants non plus avec les données à long terme qui sans exception, démontrent que leur état va s’empirer à force de médicaments.

Ce message est très difficile à accepter pour les gens et pourtant c’est ce que les recherches démontrent. Lorsque je prescrivais à de nombreux patients la prise de médicaments, je ne leur disais jamais qu’ils pourraient ne plus pouvoir s’en détacher. Pas à cause de leurs symptômes, mais parce qu’ils deviendraient dépendants et que leur corps serait totalement dépendant. Une fois que vous êtes conscient de cela, votre perspective sur le léger mieux-être que vous obtenez, peut rapidement changer.

La littérature aborde le sujet des risques, ce qui suggère que nous ne savons pas comment classifier les patients pour ce qu’on appelle l’impulsivité par akathisie. Autrement dit, vous pouvez être un individu lambda totalement normal, mais après avoir absorbé plusieurs doses ou plusieurs semaines de prise d’un antidépresseur, vous commettez un meurtre odieux ou un suicide. Ce n’est pas quelque chose d’insolite, ni un phénomène rare. Il y a toute une partie de la population qui a été victime de ces médicaments. Il semblerait que beaucoup d’entre eux avaient un certain type d’enzyme dans le foie, qui les intoxiquait après plusieurs doses. Et pourtant aucun psychiatre au monde ne procède au dépistage de cette enzyme du foie chez ses patients avant de leur prescrire les médicaments.

Notre société toute entière en subit les conséquences. Je défie quiconque de regarder les gros titres des médias sur les actes de violence odieuse et de remettre en cause, le fait que dans chacun de ces cas, il était possible d’établir un lien entre l’auteur et la prise de médicaments psychotropes. Toutes les tueries dans les écoles, les cas d’infanticide, le pilote de la German Wings, ce qui s’est passé à Munich, ou à Nice, etc — soit ces personnes venaient de commencer un traitement, soit elles changeaient de dosage, ou alors elles étaient en sevrage. C’est un phénomène avec lequel, les médias évitent d’établir un quelconque lien, car cela nécessiterait l’arrêt total des prescriptions des médicaments psychotropes. Et ce jusqu’à ce que nous puissions mieux comprendre comment nous mettons notre société en danger, dans notre quête de soulager la détresse de certains individus.

Epoch Times : Lorsque qu’une personne décide de se détacher de ces médicaments, le sevrage peut avoir des conséquences graves voire dangereuses. Comment faites-vous pour la sevrer en toute sécurité?

Dr Brogan : J’ai appris à la dure que dans la plupart des cas, l’arrêt de la prise des médicaments est un processus de plusieurs années. Par exemple pour sortir d’une prise régulière de 100 mg de Zoloft, il faut pour les plus rapides, environ une année et demie.

Voilà un des aspects indicibles de médicaments psychotropes. Ce ne sont pas que des antidépresseurs. Le site web Mad in America dispose d’un portail entièrement dédié au soutien de ceux qui entament un sevrage. C’est tout à fait possible et je crois que souvent mes patients reprennent leur vie en main, à travers ce processus de sevrage chimique.

Même si c’est difficile, tout n’est pas à jeter non plus. C’est comme si on offrait à ces personnes une nouvelle opportunité de surmonter une expérience de lutte et peut-être de souffrance, pour parvenir à une version d’elles-mêmes plus libre, plus éclairée. C’est une voie plus difficile que celle consistant à se passer complètement de médicaments et à supporter vos symptômes de façon consciente, malgré tout ça reste une opportunité à saisir.

Très peu de médecins sont spécialisés dans le sevrage dégressif des médicaments. En fait, les patients et la base des militants sont plus experts en sevrage de médicaments que tous les médecins. Je viens de lancer un cours en ligne appelé Mental Vital Reset pour permettre aux gens de se prendre en main et de le faire tout seul.

C’est une démarche pour l’essentiel de grande patience et c’est vraiment une occasion pour la patiente d’en apprendre davantage sur sa relation avec la médication. Vous pouvez bien sûr arrêter vos prises d’un coup sec, mais le plus souvent vous devez apprendre quel rythme vous convient le mieux.

Je crois fermement au rétablissement de la résilience physiologique du corps par le biais de la désintoxication et des changements alimentaires avant même de commencer le processus. Et je n’entame jamais de sevrage des médicaments tant que ma patiente n’adhère pas à 100 % aux principes que je décris dans mon plan de 30 jours.

Avant que j’instaure ce principe, je conduisais pratiquement une réadaptation ambulatoire quand j’ai commencé à sevrer des patients de leurs médicaments comme je l’avais appris dans ma formation. Aujourd’hui, vous n’aurez même pas de deuxième rendez-vous dans mon cabinet si vous n’êtes pas totalement engagée, parce qu’autrement vous perdrez votre temps et le mien, et ça ne marchera pas.

Epoch Times : En conclusion c’est une question de patience et d’engagement dans un nouveau mode de vie.

Dr Brogan : Exactement. La question de l’amour de soi est au cœur d’un grand nombre d’expériences de dépression et je suis convaincue que vous pouvez simuler cet amour de soi au début, jusqu’à l’obtenir complètement. A n’importe quel moment de votre vie, vous pouvez choisir d’adhérer aux principes d’un mode de vie sain et à partir de ce moment, vous pourrez découvrir la confiance en soi et même faire l’expérience de l’amour de soi. J’ai remarqué que cela fonctionnait.

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Version anglaise : Beyond Pills: Gaining a Healthy Body, a Strong Mind, and an Empowered Life

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