Un nouveau vide-grenier permanent a ouvert ses portes il y a un mois près de Brive-la-Gaillarde en Corrèze. Le principe est simple : vous louez un stand à un tarif très raisonnable, vous installez vos articles et il ne vous reste qu’à repasser pour récupérer l’argent de la vente de vos biens. Un concept qui fait bien des heureux, autant chez les vendeurs que chez les acheteurs.
« Au vide-grenier » est un magasin ouvert sept jours sur sept à Saint-Pantaléon-de-Larche. Il permet de vendre et d’acheter des objets de seconde main. Vêtements, vaisselle, objets divers, meubles : on y trouve de tout. Au lieu de passer la journée sur place avec les aléas de la météo, les vendeurs louent un kiosque à la semaine, à la quinzaine ou au mois.
« L’emplacement d’un vide grenier, ça peut être à peu près 12 euros, là j’ai pris pour un mois, 30 euros… C’est bien plus rentable de le faire comme ça », assure à la caméra de France 3 Anouchka, appréciant cette formule qui permet en plus de réapprovisionner le kiosque au fur et à mesure qu’il se vide.
Cela fait déjà quelques années que le concept des vide-greniers permanents se répand en France, toujours avec le même succès. L’enseigne « Au vide-Grenier » s’est implantée en 2016 et dispose aujourd’hui de 25 magasins répandus un peu partout dans l’Hexagone.
La formule plaît tout autant aux vendeurs qu’aux clients. Un mois après son ouverture, le magasin de Brive indiquait sur sa page Facebook qu’il recevait une moyenne de 500 visiteurs par jour.
« J’ai acheté deux pulls, j’ai pu les essayer, donc voir comment ça tombait. Sur internet quand vous faites l’achat ça met cette petite barrière », reconnaît une cliente.
Ici, c’est le vendeur qui décide des prix de ses objets. Il doit payer par exemple 10 euros pour avoir un kiosque pendant une semaine, et ensuite une commission de 35 % est prise par le vide-grenier permanent sur chaque objet vendu.
Autre avantage pour ceux qui veulent vider leur maison des objets dont ils ne se servent plus : le dépôt-vente ne refuse aucun objet. « Il faut savoir que tout se vend, il faut juste adapter le prix », assure Jérémy Pinardel, co-gérant du magasin. Les vendeurs peuvent donc choisir de faire des promotions plutôt que de risquer de remballer ce qui ne se vend pas. Ainsi, certains kiosques peuvent afficher 30 % de rabais, ou davantage.
Les 220 stands sont déjà réservés jusqu’à la mi-mars. Vous pouvez réserver le vôtre dès à présent.
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