Les corridas dans les arènes de Mexico, c’est terminé. Le juge fédéral a confirmé l’arrêt de la tauromachie dans la capitale mexicaine.
Le juge statuait sur une plainte de l’association Justicia Justa contre la tauromachie dans la capitale mexicaine. Il avait déjà ordonné le 27 mai une suspension provisoire, le temps d’écouter les arguments des uns et des autres.
La décision du juge fédéral va donc très certainement entraîner l’annulation du prochain spectacle prévu le 2 juillet, la « Pamplonada » : un lâcher de taureaux dans les alentours des arènes, semblable à la San Fermin de Pampelune dans le nord de l’Espagne.
Les partisans de la prohibition, dont l’association Justicia Justa, estiment que la loi traite les taureaux comme des « choses » et qu’elle ignore la souffrance animale.
Un poids économique de 343 millions de dollars
De leur côté, les milieux taurins ont affirmé qu’ils poursuivraient leur « défense légale » des « coutumes et traditions mexicaines » qui remonte à la conquête espagnole au 16e siècle. Ces derniers mettent en avant leur poids économique de 343 millions de dollars, d’après les derniers chiffres officiels en 2018.
En décembre, le Congrès local de la ville de Mexico avait interdit les spectacles taurins, sans vote en séance plénière. Cinq des 32 États du Mexique ont interdit ces spectacles.
« 77% des Français pour l’interdiction de la corrida »
Le débat existe ailleurs en Amérique latine. Il est interdit de tuer le taureau à Bogota et Quito. Le Venezuela a annulé certaines corridas. Au Pérou, la justice s’est prononcée contre l’interdiction.
En Europe, les corridas sont permises au Portugal, en Espagne et en France, où le débat existe également. En septembre 2021, une proposition de loi pour l’interdiction de cette pratique avait été déposée sur le bureau du Sénat français.
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