Après le chant des grenouilles, le chant du coq et le tintement des cloches ou le chant des cigales, c’est maintenant au tour du meuglement du taureau d’être la cible de certains habitants des campagnes corses. La plainte de l’un d’eux amène des agriculteurs à avoir de sérieuses inquiétudes sur l’avenir de leur profession.
Un habitant de la commune de Sant’Andria d’Orcinu, en Corse-du-Sud, s’est plaint auprès de la mairie contre un éleveur, à propos des sons provenant d’un champ voisin de son habitation, rapporte Corse net infos. En effet, un taurillon en chaleur se trouvait dans ce champ, émettant des meuglements dérangeants.
Évidemment, le mois de mai est celui de la saison des amours chez les bovins, donc une période où ils sont plus bruyants qu’à d’autres moments de l’année. Cependant, le syndicat agricole Via Campagnola estime que cette plainte est « le signe de la disparition programmée de notre profession ».
La situation, qui en rappelle d’autres qui ont amené des plaintes contre différents bruits et odeurs de la campagne, les amène à se demander : « Et si c’était vos habitations qui étaient trop proches de nos exploitations et pas l’inverse ? »
Le syndicat corse suggère d’inverser les rôles afin de se questionner autrement : « Et si les victimes étaient nos animaux, stressés par votre présence et encerclés par vos pâtés de maisons ? »
Via Campagnola rappelle aux intolérants à tous les bruits des campagnes – pourtant consacrés « patrimoine sensoriel » par le Parlement, que les agriculteurs ont fait « le choix d’habiter dans les villages pour y travailler et y vivre, pas pour [s’y] reposer après une journée à la ville ou pour profiter de la tranquillité et de la désertification de l’intérieur ».
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.