La marque italienne de prêt-à-porter Smalto a offert pendant plusieurs années des costumes à l’ancien ministre Jack Lang. Des perquisitions ont eu lieu en novembre dans le cadre d’une enquête ouverte pour « abus de biens sociaux ».
Les perquisitions de la brigade financière qui ont eu lieu au mois de novembre dans les locaux de la marque italienne de prêt-à-porter Smalto à Paris, dans l’enquête sur les costumes qui auraient été reçus en cadeau par l’ex-ministre Jack Lang, met à jour une période élargie, de 2003 à 2018, alors que la période visée à l’origine s’étalait de 2013 à 2018, a-t-on appris de sources judiciaires et proches du dossier.
On se rappelle que ce sont les deux costumes de trop qui ont porté le coup fatal à #Fillon mais Jack #Lang n’est pas candidat (il s’est d’ailleurs beaucoup plus enrichi) et il est soutenu par la gauche bien-pensante. https://t.co/WBVzkLpfj1
— François Couilbault (@FCOUILBAULT1) December 4, 2019
47 costumes d’une valeur de 500 000 euros
Le Canard enchaîné et L’Obs ont révélé mardi que la marque italienne Smalto aurait offert 47 costumes à l’ancien ministre de la Culture et actuel président de l’Institut du monde arabe (IMA) sur la période 2003-2018, des cadeaux dont la valeur pourrait dépasser les 500 000 euros.
Le parquet de Paris a ouvert le 12 mars une enquête préliminaire pour « abus de biens sociaux » et confié les investigations à la brigade financière.
Contacté par l’agence France Presse (AFP), Me Laurent Merlet, avocat de Jack Lang, a expliqué que son client était « fier et honoré d’avoir été choisi par de grands stylistes comme Yves Saint-Laurent, Thierry Mugler ou Francesco Smalto pour porter leurs vêtements dans ses activités de représentation ».« Qu’on trouve bien ou mal que Jack Lang soit l’ambassadeur de telles maisons, cela n’a rien à voir avec une question d’abus de bien social qui n’existe pas. La Maison Smalto n’a jamais adressé aucune facture à M. Lang » et « ses cadeaux n’ont jamais eu aucune contrepartie », a-t-il ajouté.
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