Située en contrebas de la villa appartenant à la famille royale saoudienne, la plage de la Mirandole a dû être fermée de manière préventive après la perte d’étanchéité d’une canalisation reliée à la pompe de relèvement des eaux usées de la propriété.
Située sur la station balnéaire de Golfe-Juan, dans la commune de Vallauris (Alpes-Maritimes), la plage de la Mirandole a été fermée entre le soir du dimanche 18 et l’après-midi du mardi 20 août en raison d’une suspicion de pollution après une alerte lancée par un riverain.
En cause, un problème de canalisation provenant du château de l’Horizon, une somptueuse villa érigée en 1932 et qui appartient à la famille royale saoudienne depuis la fin des années 70. Après la réalisation d’analyses bactériologiques, la plage a finalement pu être rouverte au public ce mardi aux alentours de 16h30, selon Var-Matin.
« Nous venons d’avoir les résultats des analyses : ils sont bons », a déclaré Michelle Salucki, maire de Vallauris, en signant l’arrêté levant l’interdiction de la baignade.
« L’origine de la pollution s’avère être la propriété saoudienne »
« Suez est intervenu sur le terrain pour étudier le réseau qui monte très haut dans le vallon. Pour rappel, nous avions eu une problématique avec une copropriété plus haut il y a deux ans. Mais cette fois-ci, l’origine de la pollution s’avère être la propriété saoudienne », a expliqué l’édile.
Une plage de la Côte d’Azur polluée par les eaux usées d’une famille royale d’Arabie saouditehttps://t.co/XZcWLPYS5s pic.twitter.com/BnVMZV1Qz1
— Var-matin (@Var_Matin) August 21, 2019
« Un tuyau passe directement dans le vallon pour relier la maison au réseau. La propriété possède une microstation de relevage qui, au vu de l’importante fréquentation de la propriété ces derniers jours, n’a pas tenu le choc. Le trop-plein s’est donc déversé dans le vallon », poursuit Mme Salucki.
« Une veille est assurée afin que nous vérifiions que rien ne se déverse dans la mer »
Mais depuis le départ des habitants du château de l’Horizon, les eaux usées qui se déversaient dans le vallon « ne s’écoulent plus ». « La station est à l’arrêt », confirme le maire. « La villa n’accueille plus d’occupants. Une veille est assurée afin que nous vérifiions que rien ne se déverse dans la mer », ajoute le premier magistrat de la ville.
Des travaux ont commencé afin de réparer la station de relevage des eaux usées de la propriété. « Nous sommes dans le cadre du privé, ce sera à la charge des propriétaires d’assumer les travaux », conclut Michelle Salucki.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.