Le 12 septembre dernier, le rêve de René Molines, président de l’association Adrien, devenait enfin réalité après plus de 15 ans de bénévolat : la première pierre de la maison d’Adrien, une maison de vacances dédiée aux enfants malades, était posée. Aujourd’hui, le projet est menacé à cause d’une taxe. La demande d’exonération a été refusée par la commune de Pégomas (Alpes-Maritimes) et les collectivités locales.
René Molines se bat depuis des années pour un projet qu’il juge d’intérêt général : la construction d’une maison de 1 061 m² afin de permettre à des familles venant d’un peu partout en France de venir prendre une pause entre deux hospitalisations, le temps de remonter le moral des enfants malades.
Depuis le décès de son propre enfant en 2003 (Adrien est décédé à l’âge de 2 ans des suites d’une maladie rare incurable), ce papa n’a pas ménagé ses énergies pour la réalisation de ce grand projet à 2,5 millions d’euros de budget, rapporte Le Parisien.
La « maison de vacances des super-héros et des princesses » est aujourd’hui menacée à cause de la crise sanitaire qui empêche la poursuite des activités de levées de fonds. « Outre les dettes accumulées à cause de la crise sanitaire, je dois sortir 75 000 euros au titre d’une taxe d’aménagement, qui est perçue par la commune et les collectivités locales », explique René Molines à CNews.
Non seulement cette exonération lui a été refusée, mais il a écopé d’une pénalité. « Je suis scandalisé, car le projet que je porte est totalement désintéressé et destiné à améliorer la vie des enfants malades en leur remontant le moral. C’est primordial pour leur guérison », assure le président de l’Association Adrien.
À travers les différentes activités de financement, les bénévoles de l’association ont réussi à rassembler 900 000 euros depuis 2013. Le financement inclut aussi, entre autres, un investissement de 300 000 euros du Département et 200 000 euros de la Région.
La taxe d’aménagement et d’archéologie de 75 000 euros était prévue dans le budget, mais la crise sanitaire qui empêche l’organisation de tombolas, de lotos, de vide-greniers et autres activités de financement n’était pas prévue.
René Molinès en appelle donc au président de la République pour obtenir une exonération de cette taxe, indique France Bleu. Une pétition et une cagnotte en ligne ont aussi été créées afin de permettre à l’association de clôturer son budget et de sauver le projet.
« Je suis très gêné d’embêter le monde avec cette histoire », remarque le fondateur de l’association. « Cette taxe ne touche pas au portefeuille des contribuables, j’aimerais en être exonéré à titre exceptionnel. Si c’est le cas on s’en sortira. »
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