La police municipale d’Erquy (Côtes-d’Armor) révèle avoir été contacté à plusieurs reprises par des riverains se plaignant du bruit des moissonneuses la nuit. Les entrepreneurs de travaux agricoles affirment qu’ils n’ont pas d’autre choix.
Alors que les agriculteurs bretons tentent d’organiser leurs moissons de blé après un été capricieux, la police municipale d’Erquy a reçu une vague d’appels de la part de riverains mécontents, dérangés par le bruit des moissonneuses la nuit. À tel point qu’elle a décidé de poster vendredi dernier un message sur les réseaux sociaux pour rappeler à tout le monde que les moissons nocturnes sont autorisées et qu’elles ne sont « pas considérées comme des nuisances sonores ».
« Le bip bip de marche arrière peut éventuellement être un peu gênant, il faudrait peut-être demander à l’administration de le supprimer. Qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce qu’on dérange les gens la nuit ou est-ce qu’on écrase quelqu’un ? », questionne Nicolas Robillard, patron d’une entreprise de matériels agricoles à Hénansal, près d’Erquy.
L’affaire de la crêperie « sentant trop la crêpe »
Récemment, des riverains de cette ville des Côtes-d’Armor avaient également défrayé la chronique en raison d’une crêperie décrite comme « sentant trop la crêpe », souligne 20 Minutes. Une affaire portée devant la justice par les voisins, qui se plaignent du bruit et des odeurs causés par le restaurant établi dans une ancienne maison d’habitation.
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