Au Qatar le 9 septembre dernier, pas loin de 80.000 spectateurs ont assisté à un match au Lusail Stadium, qui accueillera la phase finale de la Coupe du monde. Pour les organisateurs, cet événement était l’occasion de tester le dispositif avant la finale du Mondial. Il a révélé de nombreuses failles. Des spectateurs ont manifesté leur mécontentement.
Le match entre le club saoudien d’Al Hilal et l’équipe égyptienne de Zamalek, qui s’est déroulé le 9 septembre dernier au stade de Lusail, a permis aux organisateurs de se rendre compte de nombreux problèmes. Le stade doit accueillir la finale de la Coupe du monde 2022.
Manque d’eau, climatisation défectueuse
L’expérience vécue par les 77.575 supporters au stade de Lusail, au Qatar, aura été ponctuée de nombreux points négatifs, rapportent Doha News et le quotidien néerlandais Het Laatse Niews. Les problèmes ont commencé avec le manque de bus permettant aux spectateurs de se rendre jusqu’au stade. Pour s’y rendre, nombre d’entre eux, dont des familles avec des enfants, ont été contraints de marcher 45 minutes sous un soleil de plomb, la température avoisinant les 35 °C.
Outre les problèmes de climatisation, il y a également eu le manque d’eau potable, contraignant de nombreux spectateurs à quitter le stade à la mi-temps. Enfin, lorsque les supporters ont quitté le stade, une queue de 2,5 kilomètres de long se serait formée à l’entrée du métro le plus proche, situé à seulement 400 mètres du stade.
Pour les organisateurs de la Coupe du monde, ce match représentait un test permettant d’identifier « tous les problèmes opérationnels et tirer des leçons qui peuvent être appliquées pour aider le Qatar à offrir une expérience formidable à tout le monde ». Ils devront donc se pencher sérieusement sur toutes ces défaillances, celles-ci venant s’ajouter à la polémique qui entoure ce stade, sa construction étant vivement pointée du doigt d’un point de vue écologique et en raison du non-respect des droits de l’homme.
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