Ce jeudi, Emmanuel Macron s’est exprimé contre un boycott du Mondial de foot au Qatar, qui débute dimanche, estimant que l’organisation de l’événement aidait le pays, accusé de ne pas respecter les droits de l’Homme.
« Je ne suis pas pour le boycott de la Coupe du monde. Ces questions-là, il faut se les poser avant, au moment où on a attribué des Jeux ou des compétitions », a-t-il déclaré depuis Bangkok, face à des jeunes du lycée français réunis dans un stade de boxe thaï de la capitale. Plus tôt dans la journée, le Président français a insisté sur le fait qu’il « ne fallait pas politiser le sport ».
« C’est bon » pour le Qatar de recevoir le Mondial, le premier jamais organisé dans le monde arabe, car la compétition « a fait avancer les choses » dans les réformes, a-t-il insisté.
Le chef de l’État a promis de se rendre à Doha si les Bleus arrivent en finale ou en demi-finales, un engagement qui fait polémique en raison des critiques sur les conditions de vie des travailleurs migrants, l’impact sur l’environnement des stades climatisés et la place des femmes et minorités au Qatar.
Coupe du monde au #Qatar Emmanuel Macron déclare qu’il ne faut pas politiser le sport. Pourtant il n’a pas eu un mot pour tous les sportifs russes exclus des compétitions.
Avec #Macron c’est toujours le « en même temps » selon que cela l’arrange.— François Couilbault (@FCOUILBAULT1) November 17, 2022
L’équipe de France, qui est arrivée mercredi à Doha, reste prudente dans ses prises de position sur les droits humains. Les joueurs ont notamment renoncé à une initiative commune à plusieurs sélections européennes, qui souhaitent que leurs capitaines portent durant la compétition un brassard à bandes colorées, en soutien à la lutte contre les discriminations.
La Fifa n’a toujours pas donné son feu vert quant à cette opération. Il faut « montrer du respect » au pays organisateur, s’est justifié le capitaine de Bleus Hugo Lloris.
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