Une femme de 30 ans, accusée d’avoir porté des coups à son conjoint infidèle, a été condamnée par le tribunal de Nanterre à 10 mois de prison avec sursis.
Ce fait divers s’est déroulé le 10 août dernier, dans une résidence de Courbevoie, en proche banlieue ouest de Paris. Meriem, une femme de 30 ans, avait alors asséné plusieurs coups de barre de fer à son mari en raison de son infidélité.
Son mari, en compagnie de deux inconnues !
Ce 10 août 2021, Meriem, une Tunisienne, venait de passer quelques jours de vacances à Cannes avec un ami et comptait récupérer quelques affaires personnelles chez elle avant de se rendre à un rendez-vous auprès d’une esthéticienne. Mais arrivée à son domicile, elle a surpris son mari en compagnie de deux femmes inconnues, rapporte Le Parisien. Une première altercation verbale a éclaté entre eux deux. Une fois arrivée dans le parking souterrain de l’immeuble, une seconde dispute, beaucoup plus virulente, est à nouveau survenue.
Le mari voulait récupérer la télécommande du portail dans sa voiture lorsqu’il a été assommé de plusieurs coups de barre de fer. Il s’est d’abord écroulé avant de se relever, pour enfin se diriger à l’extérieur de l’immeuble, la tête ensanglantée. Il s’est ensuite écroulé devant la boutique d’un opticien.
« Je m’excuse pour ce que j’ai fait et je ne retournerai pas vivre avec lui »
L’homme, qui refuse de divorcer d’avec Meriem, s’en sort avec des hématomes sur son visage, une coupure sur son crâne et une dent cassée, précisent nos confrères. Les soignants de l’unité médico-légale lui ont délivré dix jours d’ITT.
La trentenaire, elle, a été placée en garde à vue. Ce mardi 17 août, lors de son audience, elle a dû expliquer la raison de son accès de violence devant le tribunal correctionnel de Nanterre. Depuis le box sécurisé de la 16e chambre du tribunal, elle a déclaré avoir vécu un calvaire avec son époux, niant dans un premier temps l’avoir agressé avec une barre de fer. Mais elle a finalement reconnu les faits. « Je l’ai frappé, mais il m’a d’abord insultée et attrapée par les cheveux », finit-elle par avouer. Selon ses propre mots, Meriem ne serait pas violente. « Je ne suis pas quelqu’un de violent, mais il me rendait la vie impossible. Je m’excuse pour ce que j’ai fait et je ne retournerai pas vivre avec lui », a-t-elle encore déclaré devant le tribunal, ainsi que le relate encore Le Parisien.
Ce dernier l’a condamné à 10 mois de prison avec sursis. De plus, étant donné que son visa a expiré depuis plusieurs mois, elle devra quitter le territoire et ne sera pas autorisée à y revenir durant les cinq prochaines années.
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