Alors que les vacances de la Toussaint approchent de la fin, des personnes âgées ont confié à 20 Minutes pourquoi elles ont choisi de garder leurs petits-enfants malgré les risques encourus à cause de l’épidémie de coronavirus.
Certains ont pris plus de précautions que d’autres, mais ils ont tous en commun le fait d’avoir passé des moments de bonheur avec leurs petits-enfants tout en permettant à leurs enfants de souffler, juste avant l’annonce du nouveau confinement.
« Ils nous font beaucoup rire, ce qui nous permet d’engranger des ondes positives devant cette année si difficile pour tous », témoigne Solange.
Pour certains, la décision de prendre soin de leurs petits-enfants a été prise après réflexion.
« Première attitude : ne pas tomber dans l’angoisse hystérique du moment véhiculée par les pouvoirs publics et les médias. Deuxième attitude : examiner l’état de santé réel de chacun et en déduire si des risques objectifs existent », explique Gérard, âgé de 88 ans. « Ayant constaté notre bon état général commun, nous avons donc fait comme d’habitude, à l’exception des embrassades, et laissé libre cours à nos sourires non masqués et notre affectivité. »
Pour d’autres, la décision s’est imposée presque comme un besoin vital. « J’ai souffert davantage de ne pas voir mes petits-enfants que du Covid… que j’ai eu », assure Marie, 62 ans. « Je ne les abandonnerai plus, c’est trop important pour ne pas sombrer dans une grave dépression. »
« C’est ma bouffée d’oxygène, sans cela je serai malade, mais pas du Covid-19 ! Mon espérance de vie serait diminuée par la tristesse et l’idée que je ne serais plus utile à rien », témoigne quant à elle Mireille, 67 ans, qui précise qu’elle n’a pas changé ses habitudes avec ses petits-enfants : « Bisous, câlins, pas de masque à la maison, simplement davantage de lavages des mains. »
Les gestes barrières n’ont pas toujours été faciles à respecter pour les personnes âgées comme pour les enfants. « J’avais plein de bonnes intentions, mais pendant cinq jours, seulement le lavage des mains et le gel ont fait partie de notre routine », reconnaît Roselyne, 66 ans, qui a eu ses deux petits-enfants chez elle pendant les vacances.
Évelyne, une autre grand-mère, a de son côté réussi à résister à la tentation d’embrasser ses petits-enfants et de leur faire des câlins. « Mais je ne porte pas de masque à l’intérieur, j’aère souvent notre espace de vie, je sors avec eux pour effectuer des activités avec port du masque », explique-t-elle. « Le bonheur de les voir passe avant la peur. »
Pour une autre grand-mère âgée de 64 ans, Marilyne, « il est possible de garder ses petits-enfants, en faisant attention et sur une courte durée. Et j’ai remarqué que les enfants sont responsables face à ce virus. Dès la maternelle, on les conditionne à l’hygiène. »
Plusieurs grands-parents revendiquent le droit de prendre le risque de voir leurs petits-enfants eux-mêmes. « C’est ma vie, c’est mon choix et je n’autorise personne à décider pour moi ! » tempête Jacqueline, 66 ans. « Mes années de vie restantes, je compte les passer comme je l’entends et si je dois attraper le Covid, c’est mon destin ! » ajoute Mireille.
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