Le professeur Didier Raoult s’est exprimé au sujet de la vaccination ce mardi 11 janvier, dans l’émission d’André Bercoff sur Sud Radio. Il a notamment déclaré que « les vaccins ont augmenté l’épidémie ».
Étant actuellement en train d’analyser les données de John Hopkins, le professeur Raoult a expliqué à André Bercoff que « les vaccins ont augmenté l’épidémie ». Il a également mentionné que « ce n’est pas dans les pays où on a fait le plus de vaccins qu’on a le moins de cas ».
« Une zone dont personne ne veut parler »
Le directeur de l’Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée Infection à Marseille a confié à André Bercoff sur Sud Radio ne pas comprendre cette épidémie, alors que ses yeux sont rivés sur les données de John Hopkins depuis trois mois.
Il a souligné que l’élément déclencheur a été « la présentation de Jacques Fantini sur les anticorps facilitants ». Indiquant qu’il y avait « une zone dont personne ne veut parler », à savoir « les 15 jours ou les trois semaines après l’injection vaccinale, que ce soit la première dose, la deuxième ou la troisième ». « C’est une zone grise parce qu’on n’avait envisagé qu’une seule éventualité : que le vaccin était protecteur », a-t-il précisé.
« Les gens qui sont vaccinés sont aussi symptomatiques que les non-vaccinés »
Expliquant que les infections, « qui surviennent dans les 15 jours suivant l’injection », n’étaient pas toutes déclarées, il a précisé : « Chez nous, 200 patients par jour se présentent. Et il y a la même incidence tant parmi les non-vaccinés que parmi les vaccinés. Les gens qui sont vaccinés sont aussi symptomatiques que les non-vaccinés, ils ont les mêmes charges virales. »
Mais ce que le professeur Raoult trouve « intéressant », « c’est que parmi les vaccinés, 25-30 % ont une injection depuis moins de trois semaines. Et parmi les gens que nous diagnostiquons, 10 % sont des gens qui viennent d’avoir une injection ».
Le microbiologiste a conseillé de regarder sur « John Hopkins, il y a une ligne sur les 28 derniers jours avec le nombre de cas, le nombre de décès et le nombre de vaccins administrés ». Il a fait remarquer la possibilité de regarder par pays, stipulant que « ce n’est pas dans les pays où on a fait le plus de vaccins qu’on a le moins de cas ».
« On sait désormais que la vaccination ne contrôle pas l’épidémie »
« On sait désormais que la vaccination ne contrôle pas l’épidémie. La question, c’est : comment se fait-il que dans le pays le plus vacciné on a le plus de cas ? C’est une question scientifique extrêmement intéressante sur laquelle on travaille », a encore pointé le professeur Raoult.
Pour étayer ses propos, il a donné comme exemple l’Australie, qui avait enfermé ses citoyens pendant 200 jours et n’avait « presque pas eu de cas ». Cependant, depuis un mois, alors même que le pays a déployé une campagne vaccinale massive, il y a 800 000 cas. « En d’autres mots, 80 % des cas qu’ils ont eus, ils les ont eus en l’espace de 28 jours. Regardez Israël aussi. Ce qui se passe, on le voit très bien, il suffit de regarder », a commenté le professeur marseillais.
Pour conclure, il a en outre préconisé de réfléchir « en termes de coût-bénéfices, tant individuellement que collectivement », affirmant qu’il n’y avait pas eu de surmortalité, ni de sur hospitalisation chez les gens de moins de 50 ans durant les deux années passées. « Quant aux variants, avec Omicron il n’y pas de mortalité du tout. Ça va être compliqué de voir quel est le bénéfice de cette affaire », s’est-il finalement demandé.
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