Le médecin spécialiste des maladies infectieuses Christian Perronne s’est vu démis de ses responsabilités au sein de la Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques (FFMVT). C’est l’annonce qu’a fait le conseil d’administration de la FFMTV ce lundi soir, les opinions du spécialiste n’étant pas en accord avec la Fédération.
Christian Perronne paye le prix de ses opinions, qu’il a notamment exprimées à l’occasion de l’émission diffusée le 15 octobre 2020 sur Sud Radio. Le Chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Garches (Hauts-de-Seine), a effectivement déclaré l’inutilité des tests de dépistage du coronavirus (tests PCR), précisant qu’ils sont « souvent des faux positifs ». Il a également pointé du doigt les médecins généralistes, soulignant qu’ils touchaient « de l’argent » pour chaque patient déclaré positif à un test du coronavirus. Il a aussi remis en cause la nécessité du port du masque dans le métro et a critiqué le couvre-feu instauré dans neuf métropoles françaises.
Covid-19 : le professeur Perronne écarté par la fédération sur la maladie de Lyme
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Au micro de Sud Radio, Christian Perronne a enfin déclaré que « la deuxième vague » n’était qu’une « petite vaguelette », affirmant qu’elle n’existait pas « pour le moment », les hôpitaux étant « très loin de la saturation qu’on a connue ».
Il avait déjà affirmé en juin sur cette même radio, que les opposants à l’hydroxychloroquine étaient en réalité des personnes « achetées par l’industrie pharmaceutique ». En avril, le spécialiste des maladies infectieuses avait par ailleurs lancé une pétition en faveur de l’assouplissement des possibilités de prescription de l’hydroxychloroquine.
Les propos du médecin avaient alors suscité de nombreuses réactions de colère de la part de ses confrères. Le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) avait d’ailleurs saisi le Conseil départemental de l’Ordre des Hauts-de-Seine, dont dépend Christian Perronne. De même, l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) avait saisi ses instances de déontologie.
La Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques (FFMVT) a donc démis de ses fonctions de vice-président Christian Perronne, considérant que les opinions du médecin « relèvent d’opinions toutes personnelles qui n’engagent en rien la FFMVT », ainsi que précisé dans un communiqué de la Fédération.
Pour finir, la FFMVT souhaite se « démarquer sans ambigüité de ces déclarations publiques », précise encore la Fédération dans son communiqué. Elle estime par ailleurs que le professeur ne s’est pas suffisamment impliqué au sein de la Fédération. Christian Perronne s’est de plus engagé auprès de l’association BonSens, dont les valeurs sont « étrangères à l’éthique de la FFMVT », ajoute encore le communiqué de la Fédération.
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