Si les masques chirurgicaux jetables sont devenus un élément incontournable des accessoires de protection de l’humain face au virus du PCC, partout sur la planète, ils sont en passe de constituer une grave menace pour la faune marine, en particulier.
Depuis cette semaine, le gouvernement déconseille fortement l’utilisation des masques en tissus faits maison ou de type 2, jugés peu filtrants face à la propagation des variants, et recommande donc l’usage unique des masques chirurgicaux jetables.
Des risques pour la faune marine
Cette annonce vient accentuer un peu plus les inquiétudes des organismes de sauvegarde des animaux. En effet, ceux-ci alertent sur le risque créé par ces nouveaux déchets, jetés sur la voie publique ou dans la nature, et qui, par le biais des canalisations, atterrissent tôt ou tard dans la mer.
L’ONG OceansAsia, basée à Hong Kong, rapporte ainsi que plus d’1,5 milliard de masques jetables se retrouveront dans les océans de la planète cette année, ce qui vient s’ajouter aux tonnes de plastiques qui mettent déjà la faune marine en grand danger.
Excited to be releasing our detailed report on #MarinePlastic #PlasticPollution and facemasks next week!
Please wear a reusable mask unless absolutely necessary friends ?#Oceans #Saanich https://t.co/beMxkTxnoF
— Dr. Teale Phelps Bondaroff (@TealePB) December 3, 2020
« Ces masques mettront jusqu’à 450 ans à se décomposer, se transformant lentement en microplastiques tout en ayant un impact négatif sur la faune et les écosystèmes marins », explique l’ONG dans un récent rapport paru en décembre 2020.
Ces masques constituent aussi un risque direct pour les animaux qui peuvent s’étouffer par ingestion ou se retrouver prisonniers des élastiques. Au Royaume-Uni, l’organisme de protection des oiseaux RSPCA est intervenu à Chemsford afin de libérer une mouette dont les pattes étaient entravées par les attaches d’un masque depuis plusieurs jours.
« Les élastiques s’étaient resserrés sur ses pattes, et ses articulations étaient enflées et douloureuses », a souligné l’inspecteur du RSCPA, Adam Jones.
En France, l’association Opération mer propre s’indignait déjà, en septembre dernier, des dizaines de masques retrouvés périodiquement sur les plages ou dans l’eau.
« Ce jour de septembre, j’ai repêché entre 7 à 8 masques à la sortie du canal de Martigues, à la plage des Ferrières. J’ai observé une étrille mortellement prise au piège ; un peu plus loin, j’ai pu libérer une autre étrille attachée aux élastiques d’un masque usagé », relatait ainsi Laurent Lombard, fondateur de l’association Opération Mer Propre sur France3.
La faune terrestre aussi impactée
De par le monde, les masques chirurgicaux, abandonnés dans la nature, peuvent aussi intoxiquer ou étouffer les animaux terrestres, à l’image de ces photos montrant des macaques mâchouillant des masques, à Kuala Lumpur, en Malaisie.
Macaque monkeys have been captured playing with and attempting to eat a face mask in Malaysia. Globally we are using 129 billion face masks every month during the coronavirus pandemic, according to one estimate from June#Tiredearth #climatechange #ClimateCrisis #ClimateActionNow pic.twitter.com/UX7CzD4yZi
— Rebecca Herbert (@RebeccaH2030) November 10, 2020
Le tri sélectif des masques
Face à ces risques environnementaux et afin de bien orienter la gestion de ces déchets, le gouvernement recommande ceci sur son site www.ecologie.gouv.fr :
« Ces déchets doivent être jetés dans un sac poubelle dédié, résistant et disposant d’un système de fermeture fonctionnel. »
« Lorsqu’il est rempli, ce sac doit être soigneusement refermé, puis conservé 24 heures. »
« Après 24 heures, ce sac doit être jeté dans le sac poubelle pour ordures ménagères. »
« Ces déchets ne doivent en aucun cas être mis dans la poubelle des déchets recyclables ou poubelle ‘jaune’ (emballages, papiers, cartons, plastiques). »
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