Premier pays en Europe à abandonner en avril le vaccin d’AstraZeneca contre le virus du Covid-19 causé par le PCC (Parti communiste chinois), le Danemark a annoncé faire également une croix sur celui de Johnson & Johnson à cause de possibles effets secondaires graves, malgré les feux verts du régulateur européen et de l’OMS pour l’utiliser.
« L’autorité nationale de santé danoise a conclu que les avantages de l’utilisation du vaccin contre le Covid-19 de Johnson & Johnson ne l’emportent pas sur le risque de provoquer un éventuel effet indésirable, le VITT (un type très rare de thrombose lié à l’injection du sérum), chez les personnes qui reçoivent le vaccin », a-t-elle indiqué le 3 mai dans un communiqué.
Par conséquent, le Danemark « poursuivra le programme danois de vaccination de masse contre le Covid-19 sans le vaccin de Johnson & Johnson », annonce-t-elle.
Le #Danemark bannit un nouveau vaccin, le Johnson&Johnson. Qui connaît un peu ce pays, son sérieux, ne peut qu’être interpelé. Et inquiet de la grande légèreté avec laquelle on traite en France le même sujet : ici c’est « vite ma dose » ! Zéro réflexion !https://t.co/UpuiptS8Ni
— Florian Philippot (@f_philippot) May 3, 2021
Premier pays au monde à renoncer au vaccin Johnson & Johnson
Le Danemark, qui figure avec cette décision parmi les premiers à y renoncer dans le monde, n’avait jamais autorisé le vaccin, commercialisé en Europe par Janssen, une filiale de Johnson & Johnson. Son emploi ou non faisait l’objet d’une évaluation depuis mi-avril.
Cette décision va ralentir de quatre semaines la campagne d’immunisation en cours dans le pays nordique, où l’épidémie est considérée comme « sous contrôle » et où la majorité des personnes à risque et des personnels de soin a été vaccinée.
Quatre vaccins autorisés dans l’UE
Actuellement quatre vaccins sont autorisés dans l’UE : Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson – ces deux derniers sous certaines conditions d’âge dans la plupart des pays européens.
En avril, le régulateur américain avait suspendu momentanément l’utilisation du vaccin Johnson & Johnson après des cas rares de thrombose. En Europe, l’EMA a estimé qu’il bénéficiait d’un rapport bénéfices/risques favorable malgré un risque « très rare » de caillots sanguins.
Une commande de 8,2 millions de doses
Le Danemark a commandé 8,2 millions de doses de ce vaccin, dont les premières ont été reçues mi-avril. Il n’a pas encore indiqué ce qu’il allait advenir des doses reçues mais des discussions sont en cours dans le royaume scandinave pour autoriser des injections de ce vaccin et de celui d’AstraZeneca à ceux qui le souhaitent.
Les autorités sanitaires n’ont d’ailleurs pas exclu de réintroduire dans son programme d’immunisation le vaccin de Johnson & Johnson, ni celui d’AstraZeneca, à l’avenir. « De nouvelles connaissances peuvent apparaître, ou la situation au Danemark peut changer, par exemple en termes de pression épidémiologique (…) ou de disponibilité d’autres vaccins », a précisé l’autorité.
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