« Observation médicale renforcée », pour une quarantaine de marins du porte-avions « Charles de Gaulle » suspectés d’être atteints du coronavirus.
Le porte-avions français Charles de Gaulle, qui croisait dans l’Atlantique, a décidé d’anticiper son retour en France après la découverte à son bord d’une quarantaine de marins porteurs de « symptômes compatibles » au virus du PCC (Parti communiste chinois) connu communément comme le nouveau coronavirus ou le Covid-19.
Le ministère des Armées a annoncé mercredi 8 avril que le personnel touché faisait l’objet d’une « observation médicale renforcée ».
Une équipe du Service de santé des armées (SSA) a été acheminée à bord dans la journée avec des capacités de test. « Dès aujourd’hui, une équipe de dépistage avec des moyens de test sera acheminée à bord du porte-avions afin d’investiguer les cas apparus et d’entraver la propagation du virus à bord du navire », a indiqué le ministère dans un communiqué en précisant que le bâtiment actuellement dans l’Atlantique faisait route vers la Méditerranée pour un retour initialement prévu à Toulon le 23 avril.
Déconfinement à Toulon
Après l’USS Theodore Roosevelt américain dans le Pacifique, le Charles de Gaulle pourrait devenir le second porte-avions contaminé par la pandémie qui s’est abattue depuis décembre sur la planète. .
Un processus de déconfinement sera mis en place à l’arrivée du porte-avions sur la base de Toulon.
Les chiffres de contamination ou de suspicion ne sont pas détaillés au sein des armées. Mais selon la dernière estimation communiquée samedi 4 avril par Florence Parly, quelque 600 cas (civils et militaires) ont été identifiés. Un agent civil rattaché au Service d’infrastructure de la défense est décédé.
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