Deux personnes ont mal réagi aux premières injections du vaccin de Pfizer et BioNTech contre le virus chinois, elles avaient eu dans le passé d’« importantes réactions allergiques » au point de garder toujours de l’adrénaline sur elles.
Le Royaume-Uni a débuté mardi 8 décembre une campagne massive de vaccination, dirigée pour l’instant vers les soignants et les personnes âgées. Pour la première fois, le vaccin de Pfizer et BioNTech a été inoculé, mais deux Britanniques ont mal réagi aux premières injections.
Ces personnes avaient eu dans le passé d’« importantes réactions allergiques » au point de garder toujours de l’adrénaline sur elles, a indiqué Stephen Powis, directeur médical du service national de santé (NHS) pour l’Angleterre. « Les deux se remettent bien ».
Vaccin anti-Covid de Pfizer
▶️ «Je n’ai jamais vu tant d’effets indésirables», s’inquiète Éric Caumes, le chef du service infectiologie de la Pitié-Salpêtrière à Paris : https://t.co/F87QOBqCHD— Le Parisien (@le_Parisien) December 9, 2020
Par conséquent, l’agence britannique du médicament, la MHRA, a émis une recommandation afin de ne pas vacciner « toute personne ayant un historique de réaction allergique importante à des vaccins, des médicaments ou de la nourriture (comme des réactions anaphylactiques ou ceux à qui il a été conseillé de porter un injecteur d’adrénaline) ».
« Trois ou quatre vaccins » disponibles d’ici à mi-2021 au Royaume-Uni
Quelque 800 000 doses de ce vaccin sur les 40 millions commandées par le gouvernement seront administrées dans un premier temps. Le Royaume-Uni est le pays européen le plus endeuillé par la pandémie avec plus de 62 000 morts.
La réussite de la vaccination s’annonce cruciale pour le gouvernement de Boris Johnson, très critiqué sur sa gestion de la pandémie et confronté à la colère de certains élus face aux restrictions imposées dans une grande partie du pays, avec un coût économique et social énorme.
Un vaccin développé par AstraZeneca
Interrogé par une commission parlementaire, le médecin-chef pour l’Angleterre, Chris Whitty, a estimé mercredi 9 décembre que « trois ou quatre vaccins » devraient être disponibles d’ici à mi-2021 au Royaume-Uni.
Selon lui, il y aura « d’importants choix éthiques, politiques mais aussi cliniques » à faire pour déterminer qui y aura accès, après que les quelque 20 millions de personnes prioritaires, dont les soignants et les plus vulnérables, auront été vaccinées, ce que les autorités espèrent avoir réalisé d’ici au printemps.
Devant la même commission, la directrice de la MHRA, June Raine, a indiqué que l’instance était en train d’évaluer « de manière intensive et avec une grande rigueur scientifique » le vaccin développé par AstraZeneca et l’université britannique d’Oxford. Ce dernier est devenu mardi le premier à voir ses résultats d’efficacité validés par la revue scientifique de référence The Lancet, qui confirme son efficacité à 70% en moyenne.
Ne pas lever les restrictions en place
En attendant, a estimé Chris Whitty, il est « prématuré » de lever les restrictions en place, qui impliquent la fermeture des pubs et restaurants dans certaines parties du pays ou l’interdiction pour différents foyers de se rencontrer à l’intérieur. « Nous n’aurons pas suffisamment de protection durant les trois prochains mois », particulièrement délicats en plein hiver, a-t-il déclaré, soulignant que la levée progressive des restrictions serait « une décision politique guidée par la science ».
Le Covid-19 s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre 2019. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.
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