Le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy, s’est exprimé ce mercredi 17 novembre 2021, sur France Inter. À cette occasion, il a expliqué que la campagne vaccinale française était un « succès », même si les vaccins protègent « assez peu ou mal contre l’infection et la transmission ».
L’arrivée d’une 5e vague se profile à l’horizon et va de pair avec de nombreux facteurs, à savoir l’atténuation des effets du vaccin contre le Covid-19, mais également le relâchement des gestes barrières, la baisse des températures ainsi que le variant actuel « extrêmement transmissible », selon le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy. Il s’est exprimé sur le plateau de France Inter, ce mercredi 17 novembre, dans la matinale présentée par Léa Salamé et Nicolas Demorand.
Les vaccins protègent « assez peu ou mal contre l’infection et la transmission »
« Ce n’est pas un échec des vaccins, a expliqué l’immunologue en préambule. C’est extraordinaire qu’on ait eu ces vaccins si vite, il faut le redire ». « Ces vaccins protègent de façon très forte contre la survenue de formes sévères et de formes graves », a-t-il poursuivi, qualifiant de « succès » cette campagne vaccinale. Néanmoins, il a ensuite souligné que ces vaccins « perdent une partie de leur efficacité, après cinq à six mois », soulignant que cela est « vrai chez les personnes les plus âgées et les plus immunodéprimées », tout en nuançant que cela est « probablement vrai également » pour la population en général.
Les vaccins sont loin d’être un échec, pour Jean-François Delfraissy, mais « il faut savoir les utiliser » car ils « perdent une partie de leur efficacité après 5 à 6 mois, d’où l’intérêt d’une 3e dose » et « protègent assez peu contre l’infection et la transmission » #le79inter pic.twitter.com/6qryjiq8nY
— France Inter (@franceinter) November 17, 2021
« D’où l’intérêt d’une dose de rappel », a-t-il enchaîné. Il a par ailleurs stipulé que ces vaccins protégeaient « assez peu ou mal contre l’infection et la transmission ». « Alors, je sais que c’est difficile à comprendre pour le public, c’est difficile à comprendre pour les médecins parce que d’habitude, un vaccin protège contre l’infection », a encore déclaré le président du Conseil scientifique. « Dans cette pandémie, la médecine doit avoir une grande humilité », a-t-il décrété, car elle fait « un pas en avant, deux pas en arrière ». Mais selon lui, la solution réside dans l’« adaptation au problème qui se pose ».
« Ce n’est pas un échec des vaccins »
« Ce n’est pas un échec des vaccins, c’est ça que je voudrais dire, c’est un grand succès des vaccins », a-t-il encore martelé, « mais il faut savoir les utiliser ».
Jean-François Delfraissy a d’ores et déjà prévenu que pour lutter contre cette 5e vague, il fallait utiliser « la boîte à outils » à savoir « vacciner les personnes qui ne sont pas vaccinés, faire la troisième dose, mais aussi respecter les gestes barrières au niveau individuel et enfin appliquer le passe sanitaire ». Il se déclare « optimiste » et « prudent », mais a prévenu que « si ce virus devient endémique », alors il faudra opter pour « un vaccin régulier, tous les ans », citant l’exemple de la grippe.
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