Covid-19 : « On n’a pas assez de données sur la sécurité des vaccins », s’inquiètent des scientifiques

Par Suzanne Durand
28 novembre 2020 19:39 Mis à jour: 28 novembre 2020 19:39

Le chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière Eric Caumes et l’épidémiologiste Catherine Hill estiment qu’il est « trop tôt » pour se fier à l’efficacité du vaccin contre le virus chinois.

Invité le 25 novembre dernier sur le plateau de LCI, le chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière Eric Caumes conseille de prendre du recul contre l’« excès de précipitation » dans la course au vaccin contre le Covid-19.

« On parle de choses qui restent vues à travers des communiqués de presse de laboratoires pharmaceutiques, je ne comprends pas, honnêtement je n’arrive pas à suivre. Si jamais il y a un pépin, on va nous reprocher d’être allé trop vite et ça va condamner complétement la vaccination pour des décennies pour des maladies qui sont mortelles dans 100 % des cas comme la rage, mais c’est pas possible », déplore M. Caumes.

« Je trouve que l’on a encore un ‘excès de précipitation’, je n’ai toujours pas vu les études publiées de toxicité et d’efficacité des deux vaccins dont on parle le plus : le vaccin américain et le deuxième vaccin américain (Moderna et Pfizer, ndrl). Pour l’instant on n’a même pas les résultats de ces études (…) Il y a une surcommunication », poursuit-il.

Des millions d’euros de bénéfices

« C’est un vaccin de type ‘unique’, un vaccin ‘révolutionnaire’, il n’y a aucun vaccin de ce type existant à l’heure actuelle nulle part dans le monde, et le Covid va permettre d »expérimenter’ un nouveau type de vaccin qu’on n’a jamais utilisé, c’est-à-dire à base de matériels génétiques ARN ou ADN ».

Le professeur Caumes rappelle « que les principaux bénéfices, ça a été les PDG des laboratoires respectifs qui ont engrangé des millions d’euros en l’espace d’une minute ».

Vers le mois de novembre 2019, le Covid-19 s’est déclaré à Wuhan, en Chine. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.

« C’est beaucoup trop grave »

Même constat pour l’épidémiologiste Catherine Hill. « On est raisonnablement certains qu’il n’y a rien de très grave qui se produit avec une fréquence supérieure à 1 pour 1000. Mais vous allez vacciner des millions de gens, vous allez commencer par vacciner les soignants. Si vous en dézinguez 1 pour 1000, ce n’est pas possible, on ne veut pas un vaccin comme ça. C’est beaucoup trop grave. On n’a pas assez de données sur la sécurité des vaccins. Il faut attendre d’avoir plus de gens et plus de suivi », a-t-elle expliqué sur LCI.

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