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Covid-19 : testée positive puis négative, elle raconte son histoire et reçoit des menaces

novembre 13, 2020 19:26, Last Updated: novembre 13, 2020 19:26
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Vendredi dernier, une habitante de Mougins (Alpes Maritimes) testée positive puis négative au Covid le lendemain a été victime de menaces après la diffusion d’une vidéo de son récit sur les réseaux sociaux.

Dans une vidéo ayant rapidement fait le tour des réseaux sociaux, Patricia, une aide-soignante de 51 ans vivant à Mougins, a expliqué vendredi dernier avoir passé un test PCR dans un laboratoire d’analyses de sa ville : « Je devais subir, trois jours plus tard, une opération de chirurgie esthétique au cou et pour ce faire, je devais produire un test négatif au Covid-19 », raconte-t-elle.

Problème, le test PCR s’avère positif, bien qu’elle ne présente aucun symptôme. Cependant, plutôt que de repousser son intervention chirurgicale, elle a voulu refaire un test dans un second laboratoire le lendemain, à Nice. À sa surprise, le résultat s’est révélé négatif. Soulagée, elle a donc pu faire son opération, lundi dernier, comme prévu, relate CNews.

Peu après, troublée par la différence entre le résultat de ses deux tests de dépistage, Patricia a décidé de partager son histoire sur les réseaux sociaux en faisant une vidéo. Malheureusement, « sur la vidéo que j’ai postée, mes coordonnées sont apparentes », déplore Patricia, qui n’a cessé d’être harcelée depuis.

« Des gens m’appellent depuis l’Outre-Mer ou l’Afrique pour me raconter des histoires d’erreurs de dépistages qui se sont avérées tragiques. D’autres personnes m’insultent ou me menacent. Ils me disent que je devrais avoir honte d’avoir dénoncé ce qui ressemble à une supercherie. Depuis, j’ai supprimé la vidéo, mais elle continue de tourner car certains internautes l’ont enregistrée », raconte Patricia, qui s’inquiète maintenant pour sa sécurité.

Selon le docteur Philippe Seyral (biologiste et président des laboratoires Labazur), les écarts dans les résultats de Patricia peuvent s’expliquer par la qualité des prélèvements : « Si l’écouvillon ne va pas suffisamment loin dans le nez, il ne recueillera pas suffisamment de matériel et le test sera forcément négatif », affirme-t-il.

Une autre explication est également possible : « C’est une question d’interprétation des résultats. En effet, lors des analyses des échantillons, les laboratoires pratiquent l’amplification génique pour détecter la présence du virus. À force d’amplifier, les biologistes finissent souvent par trouver des traces infimes du virus. C’est là que le facteur humain entre en jeu », explique le docteur Seyral.

« Lorsqu’ils trouvent une quantité extrêmement faible de virus, certains professionnels vont déclarer que le test est positif. Mais d’autres peuvent estimer qu’avec une présence si faible du virus, le test est négatif […] Si une personne a été contaminée par le passé, il peut rester du matériel génétique du virus dans son nez très longtemps après. Mais cela ne veut pas dire qu’il s’agit de matériel vivant », conclut-il.

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