Le 29 octobre dernier, une étude britannique publiée dans la revue scientifique Nature a conclu que nos anticorps nous protégeaient contre une réinfection au Covid-19 durant une période allant de 18 à 24 mois.
Selon une étude des chercheurs de l’université d’Oxford, publiée fin octobre dans la revue scientifique Nature : après une infection au Covid-19, nos propres anticorps nous protègent contre une réinfection durant une période allant d’un an et demi à deux ans. Par ailleurs, ces anticorps aident également à se prémunir des formes graves de la maladie durant plusieurs années.
En effet, d’après les scientifiques, dans les mois qui suivent l’infection, les anticorps anti-spike (une protéine qui permet au Covid-19 de pénétrer les cellules humaines) sont associés à une forte protection. Des conclusions qui ont été obtenues sur la base des données médicales de 7256 Britanniques ayant obtenu un test PCR positif au Covid-19 entre le 26 avril 2020 et le 14 juin 2021, a rapporté BFMTV.
À noter que les chercheurs de l’université d’Oxford ont également estimé que 5 à 22% des personnes ne produisent pas ces anticorps après une infection. Cette absence de séroconversion est d’autant plus fréquente quand l’infection est bénigne voire asymptomatique.
Aussi, les scientifiques ont classé les personnes infectées par le covid en 3 catégories :
– les personnes qui ont créé des anticorps anti-spike (64,5%).
– les personnes dont l’infection a été repérée tardivement car ils avaient déjà produit ces anticorps au moment du test (11,5%).
– les personnes considérées comme « non-répondants » (24%), c’est à dire qui n’ont produit que très peu d’anticorps anti-spike.
L’étude révèle également 3 autres points :
– ceux ayant créé des anticorps anti-spike ont déclaré plus de symptômes que les autres.
– les anticorps des femmes les protègent en moyenne plus longtemps que ceux des hommes.
– les « non-répondants » sont majoritairement des personnes âgées ou souffrant de problèmes de santé de longue durée.
Aussi, les chercheurs de l’université d’Oxford ont constaté qu’une protection de 50% contre l’infection peut durer d’un an et demi à deux ans et qu’une protection contre les formes graves du Covid-19 peut durer plusieurs années. Il y a donc un changement dans la durée de protection en fonction des variants.
« Cependant, étant donné que les variants peuvent nécessiter des niveaux d’anticorps plus élevés pour le même niveau de neutralisation, la durée de protection peut être considérablement réduite », ont expliqué les scientifiques d’Oxford.
Leurs recherchent continuent, mais en attendant, leurs conclusions représentent un nouveau pas vers la compréhension de notre système immunitaire face au Covid. La mise en place de mesures sanitaires, de prévention et de guérison pourraient également se voir être adaptées.
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