La durée du certificat de rétablissement, accordé aux personnes qui viennent d’être infectées par le coronavirus, sera ramenée à quatre mois, contre six actuellement, à compter du 15 février, a indiqué le ministère de la Santé.
Le certificat de rétablissement est accordé aux personnes qui ont été infectées par le SARS-CoV-2 et qui doivent attendre avant de recevoir une dose de vaccin anti-Covid. Ce certificat est intégré dans le pass vaccinal, qui remplace le pass sanitaire depuis le 24 janvier.
« Après votre dernière injection de vaccin, ou votre dernière infection » au virus, « le délai pour effectuer une dose de rappel est de trois mois », a rappelé samedi à l’AFP le ministère. « Vous disposez d’un mois de battement pour effectuer votre dose de rappel », a-t-on ajouté. Le certificat de rétablissement sera donc désormais d’une durée de quatre mois.
Cette décision s’applique à tous les certificats de rétablissement, y compris ceux émis avant le 15 février, a précisé le ministère.
La mesure s’applique aux personnes de plus de 18 ans et un mois. Les adolescents de 16 et 17 ans n’ont pas l’obligation d’effectuer leur dose de rappel pour conserver leur pass vaccinal, même si celle-ci leur est recommandée.
Les 15 ans et moins ne sont pas soumis au pass vaccinal.
Selon les estimations du ministère de la Santé de cette toute fin janvier, quelque 7 millions de personnes, non vaccinées ou sans la dose de rappel, risquent de perdre leur pass vaccinal le 15 février.
Mais il n’est pas certain qu’elles se retrouveront toutes sans pass vaccinal : sur ces 7 millions, certaines auront effectué leur dose de rappel au cours des 15 prochains jours, d’autres seront infectées par le virus d’ici là.
A compter du 15 février, la durée maximale entre la précédente injection et la dose de rappel sera ramenée à quatre mois (contre sept précédemment), pour pouvoir conserver le pass vaccinal, avait annoncé le gouvernement début janvier.
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