Pour la première semaine de janvier, la facture du dépistage du covid en France a explosé, avec près de 10 millions de tests réalisés. Le coût pour le mois de décembre totalisait déjà un milliard d’euros. Celui du mois de janvier devrait donc dépasser le milliard d’euros. Un coût que le gouvernement dit assumer.
Lors du mois de décembre, une trentaine de millions de tests PCR et antigéniques ont été réalisés, dont 28 millions à la charge de l’Assurance maladie, totalisant un coût d’un milliard d’euros, a rapporté Les Échos. Problème, avec une doctrine de dépistage toujours plus forte, près de 10 millions de tests ont déjà été réalisés la première semaine de janvier, soit 25% de plus que la semaine précédente.
Pour 2022, le gouvernement avait prévu d’allouer 1,6 milliard d’euros dans le budget de la Sécurité sociale. Une somme qui va donc être rapidement englouti. Cependant, cela ne semble pas affecter le gouvernement. Au contraire : « On assume que les tests ont un coût très important et on assume leur prise en charge totale. C’est une des conditions d’un bon fonctionnement de notre dispositif. Cela coûtera toujours moins cher qu’un lit en soin critique. Dans la période, le coût est un élément second par rapport à l’objectif de santé publique », a déclaré le cabinet d’Olivier Véran.
Toutefois, « nous ne pourrons pas doubler le nombre de tests qui est passé à 2 millions par jour », a admis le ministère de la Santé. « Mais on s’assure de monter encore le nombre de tests autant que c’est nécessaire », a-t-il précisé. Une situation qui semble pouvoir continuer, mais jusqu’à quand ?
Selon le cabinet d’Olivier Véran, dans une certaine mesure, des marges de manœuvre seront encore possibles en cas d’augmentation de la demande des tests : « Environ 60% des pharmacies effectuent des tests antigéniques. Nous pouvons donc encore plus mobiliser. D’autant que certaines officines n’en réalisent qu’une partie de la journée. Nous avons aussi incité les centres de vaccination à dépister ».
Un arrêté publié ce dimanche autorise également les étudiants de 3e et 4e années de biologie à réaliser des tests, a rapporté Le Parisien, de quoi faire face à l’afflux de tests pour ce mois de janvier. Quant au coût et à la demande pour les mois suivant, la question n’a pas encore été abordée.
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