D’ici 2025, afin de promouvoir le covoiturage, certaines voies seront créées et réservées aux véhicules transportant des passagers. Des radars spéciaux capables de détecter les personnes seules dans leur voiture seront mis en place pour verbaliser les contrevenants.
Pour le gouvernement, prendre sa voiture seul ne rime pas avec écologie. Ainsi, pour développer le covoiturage et réduire la pollution, plusieurs grandes métropoles devront mettre en place des voies dédiées aux véhicules effectuant du covoiturage. Un dispositif qui doit être opérationnel d’ici 2025, a rapporté TF1.
Pour l’heure, seule la ville de Lyon a commencé à développer des files réservées à la mobilité verte. Depuis deux ans, des panneaux avec un losange blanc ont fait leur apparition aux entrées de l’agglomération sur certaines voies.
À noter que pour faire respecter la règle du covoiturage, des radars spéciaux seront disposés afin de détecter si le conducteur est bien accompagné, notamment grâce à l’identification des températures corporelles à l’intérieur du véhicule. Ces radars commenceront à être installés en 2023.
Pour ce faire, une première caméra balayera l’habitacle tout en relevant la plaque d’immatriculation. Une deuxième prendra des photos floutées tout en indiquant le nombre d’occupants. Le radar sera également capable de faire la différence entre un taxi et un véhicule Crit’Air zéro. Si le conducteur est seul, il sera verbalisé à hauteur de 135 euros, a rapporté La Nouvelle République.
Au début, les contrôles ne seront réalisés que par des CRS, qui verbaliseront seulement quelques automobilistes. La pédagogie sera mise en avant. Mais par la suite, ces radars spéciaux prendront le relais.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.