Épuisés après 5 semaines de mobilisation des « gilets jaunes », les membres du gouvernement aspirent à quelques jours de repos avant d’attaquer une nouvelle année qui ne s’annonce pas moins compliquée.
« Tout le monde a besoin de repos, coupez un peu. Mais ne partez pas trop loin quand même, au cas où…», écrit Le Parisien en citant le Premier ministre Édouard Philippe.
Une phrase prononcée pendant un petit-déjeuner de travail organisé la semaine dernière à Matignon.
L’occasion de revenir sur une fin d’année éprouvante marquée par la formidable contestation des « gilets jaunes », le vote de mesures d’urgence destinées à répondre à certaines des attentes exprimées par les membres du mouvement, ainsi que la résurgence de la menace terroriste.
« On est tous cramés, vidés, essorés», confie un ministre au quotidien francilien.
« Entre la crise des ‘gilets jaunes’ et le projet de loi de finances où il a fallu faire passer les mesures d’urgence pour le pouvoir d’achat, l’équipe est sur les rotules », ajoute-t-il.
Un contexte délicat qui devrait d’ailleurs pousser plusieurs membres du gouvernement à ne pas trop s’éloigner de la capitale.
Ce sera notamment le cas de Christophe Castaner et de Laurent Nuñez qui devront superviser les préparatifs liés aux dispositifs de sécurité déployés pour le réveillon du Nouvel An.
« Il y a les craintes de débordements traditionnels liés à cette veillée, mais surtout le contexte particulier des dernières semaines», explique un conseiller.
Quand au chef de l’État, il devrait lui aussi s’accorder quelques jours de repos aux côtés de son épouse. Si leur lieu de villégiature n’est pas encore connu, les proches d’Emmanuel Macron lui auraient d’ores et déjà déconseillé de retourner à La Mongie : une station de ski des Pyrénées où le couple présidentiel s’était détendu quelques jours pendant les fêtes l’an dernier.
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