Jeudi 3 février, à Guéret dans la Creuse, un ressortissant afghan de 31 ans a été interpellé et placé en détention provisoire après que deux femmes ont déposé plainte pour une agression sexuelle en ayant décrit ce même homme.
La semaine dernière, un ressortissant afghan de 31 ans a été placé en détention provisoire au terme de sa garde à vue. En effet, selon les premiers éléments d’enquête, ce dernier est accusé d’avoir agressé sexuellement deux femmes en pleine rue à Guéret, en l’espace de seulement quelques heures, a rapporté France Bleu.
Au départ, c’est une femme de 72 ans qui s’est présentée au commissariat de Guéret, jeudi 3 février, pour déposer plainte. En état de choc, elle a raconté aux policiers qu’un inconnu l’avait abordée dans la rue près de la gare routière, avant de lui toucher les fesses et de la jeter par terre. L’homme l’a alors maintenue au sol et en partie déshabillée avant d’essayer de la violer. Mais heureusement, elle est parvenue à se dégager et à prendre la fuite en direction de son appartement. Elle a indiqué que l’homme l’a suivie et a tenté une nouvelle agression, avant de faire marche arrière et de disparaître, a rapporté Actu17.
Selon les forces de l’ordre, « la plaignante a été en capacité de décrire son agresseur, en précisant notamment qu’il parlait dans une langue étrangère ». La victime a également reconnu l’homme sur des photos présentées par les policiers, venant de leur fichier « Canonge », qui contient des renseignements sur de nombreux auteurs d’infractions.
?Plaquée au sol et dénudée près de la gare routière de Guéret en #Creuse : une septuagénaire porte plainte, le mis en cause nie. Il sera jugé fin mars.
➡️ https://t.co/vf9w74EhWD pic.twitter.com/aCBK4KtRSs— France Bleu Creuse (@FBCreuse) February 8, 2022
Peu après, c’est une femme d’une trentaine d’année qui a fait une déposition, en expliquant qu’elle avait été agressée sexuellement par un homme qu’elle a décrit exactement comme celui de la précédente plainte, et ce dans le même secteur.
À noter qu’une troisième plainte a été déposée, cette fois par un ressortissant afghan, qui a déclaré que deux autres individus afghan lui ont volé son téléphone, également le même jour que les agressions sexuelles, et incluant le même homme dans les agresseurs.
Les enquêteurs ont ensuite retrouvé le suspect quelques heures plus tard. En garde à vue, ce dernier a nié l’ensemble des faits qui lui sont reprochés. Il a déclaré qu’il ne se souvenait de rien car il était alcoolisé. Déjà connu des services de police, il avait précédemment été interpellé pour des faits d’outrage et rébellion envers des policiers. L’homme n’avait d’ailleurs pas encore été jugé dans cette affaire.
L’homme, qui possède un titre de séjour provisoire valable jusqu’en août 2023, a finalement été écroué jusqu’à son jugement, qui doit se tenir le lundi 28 mars 2022.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.