Ces derniers mois, les habitants du hameau de la Chassagne, à Soumans dans la Creuse, ont réussi à recréer une véritable vie de village. En effet, grâce à leur association à laquelle presque tous adhèrent, leur premier projet d’acheter une vache pour avoir du lait est un succès !
Fort d’une cinquantaine d’habitant qui s’entraident, le hameau de la Chassagne dans la commune de Soumans est devenu un vrai petit village. En effet, depuis qu’une douzaine d’entre eux se sont cotisés pour acheter une vache et avoir du lait frais, et que l’association « Les amis de la Chassagne » s’est créée, les liens entre voisins se sont renforcés.
Aujourd’hui, quasiment tous adhère à l’association : « À la Chassagne, il n’y a jamais eu de problème entre voisins », a partagé Jean-Claude Franchaisse, le président de l’association, à France Bleu. Dernière histoire en date : cet été, avec la venue des vacanciers qui possèdent une maison secondaire, tous les habitants du hameau ont organisé un grand repas festif. Bien sûr, la star du village était là : Oasis, l’élégante vache jersiaise à la robe rousse et noire.
La Chassagne : une vache qui resserre les liens entre les habitants#Creuse #ruralite
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Oasis produit environ 8 litres de lait tous les matins et 5 litres le soir. Quant à la traite et au pansage, les habitants s’en chargent à tour de rôle. Jean-Claude, qui était du métier, ainsi que d’autres habitants anciennement éleveurs, ont aujourd’hui le plaisir de guider les autres.
« Les vacanciers, quand ils étaient là, ont participé à la traite de la vache, mais maintenant on ne se retrouve plus qu’entre les gens de La Chassagne (…) Notre institutrice, elle s’occupe des gamins dans la journée et le soir elle prend les bottes et elle vient traire la vache », a-t-il partagé, heureux de voir l’entrain de tous les habitants.
« On essaie de s’entraider pour faire en sorte que cette vache se sente bien chez nous, alors on se partage les tâches. Et comme elle est très docile, ce n’est pas une contrainte. Ce projet, c’est un lien qui nous unit les uns aux autres dans le hameau, on a appris à se connaitre et c’est plaisant de se sentir entouré », a témoigné Sylvie Maquet, assistante familiale.
D’ailleurs, depuis, « les enfants ne veulent plus manger que des yaourts et du beurre d’Oasis ! » a conclu Sylvie.
Une belle entraide qui pourrait donner des idées à d’autres petites villes !
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