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Crise migratoire : « Quelqu’un qui veut forcer la frontière d’un pays souverain, ça s’appelle un envahisseur »

mars 5, 2020 19:03, Last Updated: mars 5, 2020 19:03
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Alors que la Grèce est en état d’alerte depuis que des milliers de migrants affluent à ses portes après l’ouverture de la frontière turque, le chroniqueur des Grandes Gueules Gilles-William Goldnadel a regretté l’inaction de l’Europe tout en saluant le courage des citoyens grecs qui tentent de repousser celles et ceux qui cherchent à pénétrer illégalement sur leur territoire.

Ce jeudi, les chroniqueurs de l’émission Les Grandes Gueules diffusée sur RMC sont revenus sur la situation en Grèce où des milliers de migrants tentent de pénétrer illégalement depuis que le président turc Recep Tayyip Erdogan a décidé d’ouvrir ses frontières et de les laisser passer le 28 février.

L’occasion pour l’avocat franco-israélien Gilles-William Goldnadel de donner son point de vue sur la situation.

« Dans la hiérarchisation de l’information, ce sujet-là me paraît beaucoup plus important et beaucoup plus dangereux pour les Européens – et même les Français – que le coronavirus. Dangereux, périlleux, existentiel », a d’abord expliqué le chroniqueur des Grandes Gueules.

« Premièrement, il est clair que c’est une guerre qui est menée par le sultan ottoman, qui préfère évidemment s’en prendre aux faibles et naïfs Européens que nous sommes plutôt qu’à la Russie de Poutine ou aux États-Unis. Deuxièmement, j’appelle un chat un chat, et un envahisseur un envahisseur. Quelqu’un qui veut forcer la frontière d’un pays souverain qui ne l’a pas autorisé à rentrer, ça s’appelle un envahisseur. Troisièmement, contrairement à ce que l’on nous fait croire, ce ne sont pas des Syriens qui fuient la guerre terrible qu’ils subissent, ce sont des Égyptiens, des Congolais, des Tchadiens qui veulent entrer dans l’improbable eldorado qu’est encore l’Europe », poursuit Gilles-William Goldnadel.

« Et cette Europe, elle est aux abonnés absents. Hier, je voyais Mme von der Leyen, la Commissaire européenne, recevoir la colérique Greta Thunberg – qui n’a aucune légitimité –  plutôt que de s’occuper de cette affaire existentielle. Je me permets de vous rappeler que la majorité des peuples européens en ont assez, pour autant que les gens aient encore leur mot à dire. L’Europe a déjà accueilli il y a quelques mois plus d’un million de réfugiés, notamment l’Allemagne, mais pas seulement, la France aussi. Et on ne sait même pas quoi en faire. Vouloir encore – alors même que cela pose des problèmes sécuritaires, économiques, identitaires – se répartir des migrants, cela va finir où ? » ajoute-t-il.

Alors que Marie-Anne Soubré et Olivier Truchot, présents sur le plateau, ont reproché à l’avocat l’emploi du terme « envahisseur » pour désigner les migrants désireux de pénétrer illégalement en Europe en passant par la Grèce, Gilles-William Goldnadel a réaffirmé qu’il s’agissait du vocable le plus adapté, précisant qu’il avait « le sens des mots ».

« Il s’agit d’une invasion, lorsque quelqu’un veut entrer sans autorisation sur un territoire, ça s’appelle une invasion. J’affirme que lorsqu’un citoyen tente de résister – compte tenu de la carence des autorités – à cette invasion, ce n’est pas un xénophobe, c’est un résistant », a souligné le sexagénaire.

« On ne parle pas de dix mille personnes qui veulent venir, on parle de millions ! L’Europe, sauf à être suicidaire, n’a pas la possibilité  ni le désir – pour la plupart de ses habitants – d’accueillir tous les gens qui viennent d’ailleurs », conclut l’avocat.

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