La fondation 30 Millions d’amis a porté plainte pour sévices graves et actes de cruauté suite à la diffusion d’une vidéo montrant un chat jeté d’un immeuble. Les actes de cruauté animale sont de plus en plus présents sur les réseaux sociaux comme TikTok.
Dans cette vidéo, une personne montre d’abord un chat blanc qu’elle tient dans ses mains. Elle s’approche ensuite d’une fenêtre avant de jeter l’animal dans le vide depuis un étage élevé d’un immeuble, raconte la fondation 30 Millions d’amis. Certains éléments semblent indiquer que la scène se passe à La Rochelle.
Pour l’instant, on ignore si le chat a survécu. Le mis en cause a écrit quelques minutes après la diffusion de la scène que le félin « n’était pas mort ».
C’est sur le réseau social TikTok que la vidéo a été diffusée en direct, selon nos confrères du Parisien.
« Un acte de cruauté pur »
Dès qu’elle a eu connaissance de cette séquence, la fondation a porté plainte pour sévices graves et acte de cruauté envers un animal domestique. Me Xavier Bacquet, avocat de l’association, a réagi en parlant d’ « un acte de cruauté pur, totalement délibéré ».
30 Millions d’amis a également effectué un signalement à la plateforme Pharos, conçue par le gouvernement français pour signaler des contenus et comportements en ligne illicites. Le but de ce signalement est que la vidéo soit retirée des réseaux sociaux.
Une dimension psychologiquement inquiétante
« Nous ne pouvons accepter la banalisation sur les réseaux sociaux des actes de cruautés commis sur les animaux », a déclaré Reha Hutin, présidente de la fondation 30 Millions d’amis, suite à à diffusion d’une vidéo sur X en avril dernier. Dans cette séquence, un adolescent jetait sept chatons du haut d’un pont.
Tout récemment, une vidéo montrant des enfants en train de maltraiter à mort un mouton en Belgique a provoqué une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.
L’avocat de l’association s’inquiète du phénomène récurrent des vidéos de cruauté animale diffusées sur les réseaux sociaux. « Je pense qu’il y a une dimension psychologiquement inquiétante. C’est aussi une cause de l’expression de ce qu’eux appellent une ‘bêtise’, mais qui est en fait de la cruauté », a-t-il expliqué au micro de France Bleu. Il remarque aussi que la majorité des auteurs de ce genre de faits sont des hommes.
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