Une cuisinière dans une école de Chester en Nouvelle-Écosse (Canada), Sue LeBlanc, a remarqué que certains jeunes parmi les 140 élèves du collège où elle travaillait n’avaient pas les moyens de bien s’alimenter. Elle a donc décidé de sacrifier son propre salaire du mois de février afin que tous les élèves puissent manger sainement, et ce, gratuitement.
Cette femme au grand cœur ne pouvait s’empêcher de repenser aux moments difficiles où elle-même avait eu du mal à nourrir sa famille. Alors elle a décidé de prendre le taureau par les cornes et de donner la chance à tous les enfants d’avoir accès à la même chose. Non seulement la cuisinière a renoncé à son chèque de paie, mais elle a fait une demande de subvention et une autre demande auprès de la commission scolaire pour compléter le budget.
Grâce à tout cela, les 140 élèves ont eu droit chaque jour du mois de février à de bons repas sains : buffet à salade, soupes maison, plats principaux chauds. Finalement, avec un budget d’environ 1 euro par personne et par déjeuner, elle a réussi à prouver qu’il est possible de bien nourrir les enfants avec une somme très raisonnable, un message qu’elle espère envoyer au gouvernement fédéral canadien.
A sneak look at my story. Healthy food for kids. This Chester school is doing free lunches for every child-and « organic Sue » has written grants and donated her salary to make it happen.
Full story tonight on CBCTV @ 6#nourishkidsnow @EcologyAction @NourishNS @sarakirk @SSRCE_NS pic.twitter.com/7WoN3pWule— ColleenJonescbc (@cbccolleenjones) 27 février 2019
Quant aux jeunes, ils en ont profité pour essayer de nouveaux aliments, s’encourageant les uns les autres à vivre de nouvelles expériences. « Nous avons vu qu’il y a une pression positive des pairs qui se développe parmi les enfants pour qu’ils essaient de nouvelles choses », a expliqué Mme LeBlanc à CBC.
CAMS was ready to serve and we did – 122 grilled cheese, 84 soup and over 60 salads – all FREE!!” #wellfedstudents pic.twitter.com/5tvMOEUXxg
— Chester Area Middle (@__CAMS__) 1 février 2019
« Ils parlent d’aliments sains maintenant », ajoute Jennifer Lemire, directrice adjointe de l’école. Les adolescents ont commencé par exemple à adorer mettre de la betterave râpée sur leur salade grâce à l’attraction prodiguée par toutes les belles couleurs du bar à salades. « Les parents nous ont dit que leurs enfants essaient maintenant des choses qu’ils n’avaient jamais essayées. »
L’expérience est donc une réussite sur tous les plans, et tout cela grâce à l’altruisme de cette fantastique cuisinière…
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