Cyclone en Nouvelle-Zélande: la reconstruction devrait coûter des « milliards de dollars »

Par Epoch Times avec AFP
20 février 2023 08:16 Mis à jour: 20 février 2023 11:57

La Nouvelle-Zélande a estimé lundi que des « milliards de dollars » seront probablement nécessaires pour se relever du cyclone Gabrielle qui l’a frappée la semaine dernière et a tué 11 personnes, selon le Premier ministre Chris Hipkins.

Le chef du gouvernement néo-zélandais a fait savoir que le bilan des victimes pourrait s’alourdir, la police cherchant encore à contacter quelque 2.300 personnes, après des inondations soudaines et des vents violents survenus sur l’île du Nord qui ont endommagé des habitations, des ponts ou encore des routes à travers le pays.

« Nos pensées accompagnent les familles et les communautés endeuillées (par la perte) d’être chers », a ajouté M. Hipkins.

Le ministre des Finances Grant Robertson a promis lundi une aide de 300 millions de dollars néo-zélandais (175 millions d’euros), tout en prédisant que le coût total des réparations coûtera des « milliards de dollars » aux contribuables.

« Nous avons beaucoup de travail devant nous », a prévenu M. Robertson, nommé par M. Hipkins au poste de ministre en charge de la reconstruction, « mais nous avons les moyens et la volonté de le faire ».

Selon le Premier ministre néo-zélandais, 15.000 foyers sont toujours privés d’électricité sur l’île du Nord, principalement dans les villes côtières de Gisborne (est) et Napier (est), où des inondations ont touché de nombreuses habitations.

L’état d’urgence national, déclaré la semaine dernière pour la troisième fois dans toute l’histoire de la Nouvelle-Zélande, a été prolongé pour sept jours supplémentaires, a annoncé M. Hipkins.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.